Bus de nuit. « Les transports en commun de l'Union des coopératives de transport urbain (UCTU) ont été autorisés à travailler de 20h 30 à minuit en cette période de fêtes. Cette mesure exceptionnelle s'étend jusqu'au 5 janvier 2025 », a indiqué le président de l'UCTU, Jean Louis Emile Rakotonirina, joint au téléphone hier. Toutefois, les tarifs ne seront pas à 600 ariary. Les prix seront fixés par chaque coopérative et varieront entre 1 000 et 2 000 ariary selon l'itinéraire.
Pendant les périodes de fêtes, se déplacer en ville devient un véritable défi pour la plupart des usagers de la route. Certaines personnes sont obligées de terminer leur trajet à pied pour rejoindre leur domicile. De plus, les arrêts des taxis-be sont souvent bondés aux heures de pointe. « Nous sommes obligés d'attendre des heures, alors que nous voulons faire la fête comme tout le monde et admirer les illuminations de Noël», indique Natolotra, un consommateur de taxi-be, hier. Mais pour répondre à la demande accrue de la clientèle, l'Union des coopératives de transport urbain (UCTU), après réunion avec les coopératives, a décidé de mettre en place un service de taxis-be de nuit, de 20h 30 à minuit.
Si le défi concernant le déplacement nocturne dans la ville a été résolu, qu'en est-il de la sécurité des personnes durant les festivités? Les Forces de l'ordre ont annoncé que « la sécurité serait renforcée, que ce soit dans les rues, les coins ou encore dans les endroits très fréquentés tels qu'Ambohijatovo, Analakely, le Rova, les églises, entre autres », déclare le Commissaire divisionnaire de police (CDP) Haminiaina Solotiana Andrianalison. Pour garantir ainsi un environnement sûr, mille six cent quatre-vingt-dix membres des Forces de l'ordre seront déployés dans la capitale pendant les festivités.
