L'Institut de technologie alimentaire (ITA) en partenariat avec la Banque Africaine pour le développement (BAD) a délivré samedi dernier aux 50 personnes formées en amont leurs diplômes de fin de stage. Cette formation s'inscrit en effet dans le programme de développement des compétences pour l'entrepreneuriat des jeunes dans les filières porteuses (PDCEJ) financé par la Banque africaine de développement (Bad).
Elle a été poursuivie sur une durée de deux (2) mois et a permis de doter les bénéficiaires de nouvelles connaissances sur les techniques de transformation des céréales locales, la fabrication de la farine infantile, les différentes recettes à base de produits locaux et tout ce qui se rapporte aux fruits et légumes, aux produits halieutiques et de l'élevage.
Ils ont été aussi outillés sur d'autres modules transversaux en termes de gestion des entreprises, d'obtention de Froids et la qualité entre autres. Au total ces récipiendaires ont été encadrés sur onze (11) modules dont sept (7) techniques.
Pour le directeur de l'ITA, Dr Momar Talla Guèye "ce financement de la Banque africaine pour le développement (Bad) est alloué à cinq (5) régions du pays dont Kaolack. Il est devancé par un recrutement démocratique de bénéficiaires. Pour Kaolack deux cent (200) personnes étaient retenues pour la formation alors qu'à la fin des opérations un effectif de deux cents huit (208) a bénéficié de cette capacitation. Au plan national, ils étaient au début mille (1000) candidats et à la fin, le programme s'est retrouvé avec mille vingt-huit (1028) personnes à disposer de ce renforcement".
Par ce canal, l'ITA compte en effet accompagner le processus de souveraineté alimentaire en se déployant partout sur le territoire et exploiter les potentielles de chaque terroir suivant sa spécificité.
Avec les futurs agro-pôles, ce déploiement de l'Ita vers les régions est allusion d'accompagner la territorialisation du processus de renforcement des Petites et moyennes entreprises (Pme), la transformation et surtout de celui du consommons local qui ne peut être atteint qu'après la transformation des produits locaux, nous signale le DG de l'ITA. Concernant cependant l'avenir des 50 formés, l'ITA compte engagé la seconde phase du programme qui consistera à discuter avec les banques et institutions financières afin de privilégier l'obtention d'équipements qui permettra sans doute aux nouveaux transformateurs de mettre sur le marché des produits de qualité.