Des manifestations ont éclaté à Nairobi, capitale du Kenya, ce lundi 30 décembre. Les manifestants ont protesté contre « la brutalité policière et les enlèvements inexpliqués de détracteurs du gouvernement ».  A cet effet, les forces de l’ordre kényane ont tiré des gaz lacrymogènes pour tenter de les disperser et ont réussi à arrêter certains des manifestants.

Selon nos confrères de Reuters, des dizaines de Kényans ont été enlevés ces derniers mois, expliquent les groupes de défense des droits de l'homme, qui imputent ces arrestations extrajudiciaires à la police et aux services de renseignement kényans.

Face à cela, les autorités kenyanes se sont prononcées affirmant que le gouvernement n’approuvait pas ces dérives extrajudiciaires ou enlèvements.

Cette journée a été assez mouvementée dans le centre de la ville où les manifestants se sont formés en groupes affrontant les policiers qui ont tout tenté pour les stopper. Au milieu de la foule, certains des manifestants ont porté des pancartes dénonçant les détentions illégales et les exactions auxquelles ils faisaient face dernièrement.

A rappeler que les enlèvements présumés font suite à des manifestations antigouvernementales qui ont débuté en juin dernier. Ces manifestations ont été éclatées à la suite de contestations contre la politique de William Ruto et visaient à faire annuler les hausses d'impôts proposées par le gouvernement.

Cette vague de contestation s’est finalement transformée en une dénonciation de la mal-gérance du gouvernement et continue de plus belle à ce jour et risque de devenir le cauchemar du Président Ruto.