Ce lundi 30 décembre 2024, le Collectif des Partis pour l'Alternance (CPA) a animé une conférence de presse sous le thème << Quelle solution pour un retour rapide à l'ordre constitutionnel avant la fin de 2025 >>, à la maison de la presse de Guinée.
Selon Lah Robert Bamba, coordinateur national de ce collectif, pour maintenir la quiétude sociale en Guinée, il faut d'abord en amont qu'il ait un nouveau cadre de dialogue inclusif inter-guinéen. Pour lui, le Président de la transition doit prendre un décret pour nommer un nouveau médiateur national afin que ce cadre de dialogue puisse atteindre les objectifs escomptés.
<< Nous nous estimons que pour maintenir la quiétude sociale, la paix dans notre pays surtout une sortie de crise, il faut d'abord en amont qu'on ait un nouveau cadre de dialogue inclusif inter-guinéen. Et pour que ce cadre de dialogue puisse vraiment atteindre les objectifs escomptés, il faut que le Président de la transition prend un décret pour instituer ce nouveau cadre de dialogue, et nommer un nouveau médiateur national. Parce que le dialogue doit tout d'abord être entre nous les guinéens, nous sommes pas arrivés à un niveau où il faut faire appelle à la communauté internationale, et nous le souhaitons même pas. C'est pourquoi nous disons, il faut que ce dialogue reste national et que le médiateur national qui va être choisi parmi tant de guinéens puisse être vraiment quelqu'un qui puisse être impartial, un citoyen sage qui pourra réunir toutes les parties pour que ce nouveau cadre que nous souhaitons tant puisse vraiment nous apporter une solution escompté >>, a préconisé le coordinateur.
Poursuivant, il souhaite que les autorités actuelles mettent tout en oeuvre pour faire revenir tous les exilés en Guinée.
<< Et au-delà de ce médiateur, nous souhaiterions que les autorités actuelles mettent tout en oeuvre pour faire revenir en Guinée les acteurs sociopolitiques qui sont à l'extérieur sans aucune contrainte. Ceux qui sont en prison soient graciés, et ceux qui sont disparus, ça relève la responsabilité régalienne de l'État de les ramener. Et ce dommage encore que le gouvernement actuel continue dans le même élan à interpeller des citoyens sans respecter les procédures légales de notre République. Il faut qu'il ait un nouveau CNT, et que ce CNT soit dissout et mettre en place un CNT technique composé des juristes afin de nous permettre d'avoir une nouvelle constitution dans un à deux mois. Et il faut également mettre en place un gouvernement de mission pour organiser toutes les élections et qu'on sorte de cette crise. Pour nous, la CEDEAO a contribué à l'échec de cette transition. Elle est une déception, et elle a trahie la Guinée >>, a-t-il fustigé.
Il termine en faisant savoir qu'ils ont rencontré des représentants de l'ambassade des États-Unis qui les ont faits des propositions.