La sécheresse persistante a entraîné une flambée des prix des légumes en cette fin d'année. Bien que les récentes pluies soient bénéfiques, elles risquent d'endommager les jeunes pousses. Les planteurs anticipent un début d'année difficile pour le portefeuille des consommateurs. Les tables de fête promettent d'être garnies de mets succulents, souvent accompagnés de légumes.
Mais ces derniers pourraient se faire rares, principalement en raison de la sécheresse. Kreepalloo Sunghoon, secrétaire de la Small Planters Association, explique que de nombreux planteurs ont vu leurs récoltes anéanties. «La sécheresse a énormément contribué à cette situation. Les planteurs ont dû acheter de l'eau pour arroser leurs champs.» Des conteneurs d'eau, allant de 50 à 100 unités, ont été acheminés sur les terrains agricoles, nécessitant un arrosage manuel. «Tous prient pour des pluies régulières», ajoute-t-il.
Selon lui, les températures au sol ont atteint jusqu'à 40 °C, brûlant les jeunes plantes sur place. «Le cotomili, les haricots et la laitue sont devenus rares. Certains planteurs ont opté pour des cultures en zones humides, mais les fortes pluies risquent de tout emporter.» Il prévoit que les légumes se vendront à des prix élevés dans les prochains jours, car la production a chuté de 50 %. L'importation pourrait être envisagée, mais elle reste hors de la portée de nombreuses familles.
Sanjeev Dindyal, président de la Centerwest Small Planters Association, partage cet avis. Il anticipe une situation encore plus critique après le 15 janvier. «Avec la sécheresse, un manque de légumes est inévitable. Les récentes pluies ne suffiront pas à rétablir la situation. Les plantes comme les épices, la laitue ou le thym nécessitent un arrosage quotidien, ce qui n'est pas possible en ce moment.»
Il ajoute que certaines cultures, comme les aubergines et les plantes grimpantes, pourront encore résister un temps. Toutefois, il souligne que la pluie n'est plus aussi bénéfique qu'avant, en raison de son irrégularité et de son intensité. Malgré tout, les planteurs gardent espoir que Dame Nature reprendra son cours et favorisera la reprise des récoltes.