La Côte d'Ivoire sera l'un des grands absents à la compétition prévue du 1er au 28 février.

L'élimination des Éléphants de la Côte d'Ivoire par les Étalons du Burkina Faso continue de faire couler beaucoup d'encre et de salive.

Les débats s'intensifient sur les véritables causes de cet échec ressenti difficilement par de nombreux Ivoiriens. Plusieurs, notamment ceux qui ont eu l'occasion de suivre les deux matchs, sont unanimes que les Étalons méritent leur qualification sur l'ensemble des deux matchs. Cela peut s'expliquer par une préparation un peu tardive, mais surtout par la qualité des joueurs dont disposait l'entraîneur N'Dri Koffi Romaric.

Une deuxième hypothèse d'ailleurs soutenue par le président de la Ligue de football professionnel, Salif Bictogo. « Cette élimination est indépendante de notre volonté, parce qu'on n'avait pas tout notre monde concernant les athlètes. Les joueurs du Stade et de l'Asec n'étaient pas présents », a-t-il justifié.

Le dirigeant ivoirien ne jette cependant pas la pierre à ces deux clubs pour leur refus de libérer leurs joueurs.

« Ce ne sont pas des dates Fifa, donc les clubs sont libres de donner ou de ne pas donner leurs joueurs. En plus, ils avaient leurs matchs en retard à jouer. Vous savez qu'entre les compétitions locales, il y a les Coupes africaines des clubs dans lesquelles ils veulent également faire bonne figure et on ne pouvait pas les pénaliser. La qualité de notre championnat se mesure au niveau de nos clubs engagés en Coupes africaines. Nous avions 4 clubs engagés, deux sont arrivés en phase finale. Je crois que le niveau s'est nettement amélioré », a-t-il conclu.