En 2024, entre 2000 et 2500 faux-taxis circulaient en toute illégalité en Tunisie, a révélé Montassar Hammi, président de la Commission du transport à l'Organisation de défense du consommateur.
Dans une déclaration accordée à une radio privée, Hammi a précisé que ces véhicules, souvent retirés de la flotte de transport public, sont utilisés par des conducteurs exploitant de faux permis de conduire et parfois dépourvus de compteurs. « Certains citoyens ont rapporté des incidents graves impliquant ces taxis illégaux, notamment des disputes, des arnaques et même des braquages », a-t-il encore indiqué.
Face à cette situation alarmante, Montassar Hammi a appelé le ministère des Transports à instaurer des législations renforcées, imposant notamment un changement obligatoire de couleur des véhicules avant leur vente, en complément d'un contrôle technique strict, afin d'éviter leur exploitation illicite sur les routes.