Dans son adresse à la Nation, ce 31 décembre 2024, le président de l'Ouganda a notamment affirmé que les ADF ont été « détruits ». Pourtant, durant la semaine de Noël, ce groupe armé a mené des attaques sanglantes en RDC, montrant que la menace reste bien présente.
Lors de ses voeux à la Nation, le président ougandais s'est félicité du rôle clé de l'armée et des forces de sécurité dans la stabilité du pays.
Yoweri Museveni a notamment affirmé ce 31 décembre 2024 que les rebelles des Allied Democratic Forces (ADF) ont été complètement anéantis, rappelant l'élimination de leur leader en juin dernier. « L'Ouganda est resté paisible grâce à Dieu, à une armée forte, aux autres services de sécurité associés et à une population solidaire, a asséné celui qui dirige le pays depuis 1986. Vous vous souvenez, par exemple, des terroristes ADF qui, venant du Congo, ont tué les élèves de l'école secondaire de Lhubiriha, assassiné deux touristes et un Ougandais, avant d'entrer dans le parc national de la forêt de Kibaale et de commencer à tuer des habitants autour de la forêt. La capacité combinée de l'appareil sécuritaire ougandais a été partiellement activée, y compris les unités de défense locale. En l'espace de quelques mois, tout le groupe a été détruit, y compris l'élimination de leur chef, Kamusu ».
Le chef de l'État conclut : « C'est grâce à cette capacité, combinant Dieu, l'armée, les autres forces de sécurité associées et le peuple, que l'Ouganda a pu rester stable jusqu'à la fin de cette année. »
Dans l'est de la République démocratique du Congo, tandis que les efforts des militaires congolais se concentrent pour endiguer l'avancée du M23 soutenu par le Rwanda, des attaques des rebelles des ADF, affiliés à l'État islamique, ont fait plusieurs dizaines de morts ces dernière semaines.