La Presse -- L'année 2024 a tiré sa révérence. On sait bien que le secteur du tourisme a traversé une période morose à Zarzis, depuis 2011, ajouter à cela l'accalmie causée par le Covid-19.
Des touristes allemands, français, polonais et libyens qui connaissent dans leur majorité la ville existent, certes, mais leur nombre est loin d'être comme avant et incomparable avec la quantité des touristes qui ont choisi Djerba, à 50 km de Zarzis. A l'heure actuelle à Zarzis, ils profitent du beau temps avec ceux qui sont propriétaires de maisons où ils habitent presque toute l'année. D'autres ont déjà réservé leur séjour pour passer la fête du jour de l'an à Zarzis. Comme toujours, la cérémonie de la fin d'année est considérée une période propice au Sud-Est.
En effet, il fait très beau ces jours-ci. Cela permet aux visiteurs de participer à des excursions pour se rendre à Ksar Ghilène, voir les grottes de Matmata, les ksour de Béni Khédache et Tataouine, participer au festival international de Douze, assister à la récolte des dattes à Kébili et Tozeur, non loin de Zarzis, ainsi qu'à la cueillette des olives sur place. Il y a de quoi se régaler. Seuls le nombre de touristes fait défaut.
Pourtant cette presqu'île reste une ville touristique pleine de charme, mais malheureusement, cinq de ses unités hôtelières, les meilleures et les plus grandes, sont actuellement en ruine. De plus quatre autres sont en chantier et font l'objet de travaux de rénovation. Et malgré cela, quelques unités n'ont pas fermé leurs portes, trois seulement.