Burkina Faso: Promotion de l'avortement sur les réseaux sociaux - Un phénomène pernicieux qui échappe à la régulation et à la répression

De multiples pages des réseaux sociaux tentent de vendre des méthodes abortives de tous genres à des candidates à l'avortement, de plus en plus nombreuses. Au Burkina Faso, la répression de ces pratiques semble trainer le pas, alors qu'une panoplie d'acteurs, notamment la Brigade centrale de lutte contre la cyber criminalité (BCLCC), l'Ordre des pharmaciens, l'Agence nationale de régulation pharmaceutique (ANRP) et le Conseil

supérieur de la communication sont conscients du phénomène qui va crescendo. Enquête !

Les réseaux sociaux sont devenus quasiment une clinique virtuelle d'avortement. D'Abidjan en Côte d'Ivoire à Ouagadougou au Burkina Faso, la pratique prend de l'ampleur où des

« praticiens » prescrivent des produits, conseillent et assistent leurs patientes dans l'avortement. En séjour en Côte d'Ivoire, du 29 juillet au 1er août 2024, nous tentons l'expérience dans un groupe Facebook où une cliente s'est fait livrée un kit pharmaceutique, après un transfert mobile de 30 000 F CFA à Abidjan, par le promoteur d'une page Facebook, dans la matinée du 30 juillet 2024.

Dans la soirée, nous avons contacté le même fournisseur, pour une grossesse fictive de deux semaines. Après négociations, il nous propose le kit à 20 000 F CFA, mais sans la totalité des produits. Nous exigeons que le colis nous soit livré avant tout paiement. Cette page Facebook n'est pas la seule à exhiber ses prouesses en Côte d'Ivoire et au Burkina Faso. Par le canal de WhatsApp, vendeurs et clientes conversent jusqu'à l'expulsion totale du foetus. Dans leur stratégie de marketing, d'autres pages vont plus loin, en assurant des « services après-vente » jusqu'à rétablissement total.

A Ouagadougou, nous avons pu nous procurer l'un de ces produits, le 21 octobre 2024, dans une pharmacie de la place, sans prescription et ordonnance médicale. Mieux, à notre demande, il nous a été livré avec un ticket de caisse et un reçu de paiement. « Hors circuit

», nous nous sommes fait livrer, à deux reprises, des « produits venant du Nigéria, parce que le stock du Burkina est épuisé », à 17 500 FCFA, incluant les frais de livraison, le samedi 11 septembre 2024 à Ouagadougou et le mardi 14 octobre à Koudougou, via une compagnie de transport à 19 000 F CFA. Toujours à Koudougou, le 18 octobre 2024 au bout du fil, un « spécialiste » résidant dans cette ville et promoteur de plusieurs pages sur les réseaux, dit disposer d'un centre d'IVG dans plusieurs localités du pays.

Son « traitement avec un produit canadien ou une injection » dure de deux à cinq jours pour des montants allant de 28 500 FCFA 138 500 FCFA en fonction de la durée de la grossesse. Nous optons pour l'une de ses solutions avec un prix rabaissé à 25 000 FCFA,

plus 1000 FCFA pour le livreur. Le marché conclu, rendez-vous a été pris au Théâtre populaire de Koudougou. Mais, entre-temps, le fournisseur, a exigé le paiement des frais avant toute livraison. Face à notre insistance de payer à la livraison, le « spécialiste » s'est emporté. Après des injures, il annule notre commande. Le rendez-vous du théâtre populaire de Koudougou n'a jamais eu lieu.

L'alerte de la BCLCC

Ces quelques offres des cliniques et pharmacies abortives virtuelles, ne sont que la partie visible de l'iceberg. Car, l'avortement, pourtant interdit dans beaucoup de pays du monde,

comme au Burkina Faso est largement pratiqué sur les réseaux sociaux. Le phénomène préoccupe les acteurs de la lutte contre les Interruptions volontaires des grossesses (IVG). Déjà, le 4 juillet 2021, la Brigade centrale de lutte contre la cyber criminalité (BCLCC) tirait la sonnette d'alarme, sur ce nouveau phénomène.

« Depuis quelques temps, une publication circule sur internet et les réseaux sociaux, faisant la promotion de médicaments pour un avortement rapide et sûr. En effet, un individu proposait des comprimés pour un avortement sûr, rapide et sans risque sous le couvert du Centre médical protestant Schiphra de Tanghin à travers une publication Facebook. La publication invitait également les internautes à consulter et aimer une autre page », avait-elle publié sur ce jour-là, sur sa page Facebook.

Dans son même post, la BCLCC priait à son tour, les internautes à se démarquer de ces types de publications. Malgré cette alerte de la BCLCC, la pratique de l'avortement en ligne demeure et prend de plus en plus de l'ampleur. « Depuis un certain temps, la BCLCC a constaté une recrudescence des fausses pages, des faux profils qui font la promotion de l'avortement sur internet », regrette le responsable de la communication de la brigade, Aimé Ouédraogo, le 3 octobre 2024.

Des blouses blanches dans le coup

Face à cette montée en puissance du phénomène, la BCLCC intensifie sa traque contre ces cybers escrocs. Elle a déjà mis aux arrêts un réseau de présumés auteurs d'actes d'avortements et de proxénétisme sur les réseaux sociaux. Les membres ont été déférés le 13 mai 2022, devant le procureur du Faso. Il s'agit de deux individus dont un agent de santé, récidiviste. Très actif, sur les réseaux sociaux, ledit groupe à travers plusieurs pages Facebook vendait des produits abortifs.

Les personnes intéressées sont immédiatement redirigées vers un compte WhatsApp pour la suite des échanges ainsi que les éventuelles conditions. Le 13 janvier 2023, elle a encore mis hors d'état de nuire, un présumé auteur d'usurpation d'identité numérique, d'escroquerie et d'incitation à l'avortement, via les réseaux sociaux. Agé de 31 ans et de nationalité étrangère, ce dernier utilise des fausses pages et profils dans le seul but de piéger et escroquer des victimes désirant avorter ou résoudre des problèmes de procréation, de spiritualité, de richesse, etc. « Ses tarifs varient entre 35 000 et 40 000 F CFA pour les cas d'avortement et 2000 à 3000 francs CFA pour

les consultations en maraboutage », détaille Aimé Ouédraogo, responsable de la communication de la BCLCC.

Le 16 juin 2023, sur sa page Facebook, la BCLCC annonçait également l'arrestation d'un groupe de présumés cyber délinquants, dont un autre récidiviste. Ces derniers sont spécialisés dans le chantage à la vidéo, le proxénétisme, la promotion de l'avortement, l'exercice illégal de la profession de médecin, le faux et usage de faux, ainsi que

l'usurpation d'identité via les moyens de Technologie de l'information et de la communication (TIC). Ils s'adonnaient d'une part à faire la promotion de produits pharmaceutiques pour un avortement rapide ou naturel à travers deux comptes Facebook. Leurs produits sont livrés entre 15 000 et 20 000 F CFA.

Les deux mis en cause se procuraient les médicaments dans des pharmacies de la place en usant d'ordonnances préétablies et cachetées avec des identités usurpées de médecins spécialistes en gynécologie. « Lors de la perquisition, cinq téléphones portables, douze cartes SIM, deux ordinateurs et un disque dur ont été retrouvés », confie le communicateur de l'institution. A cela, il a ajouté la saisine de plusieurs ordonnances, un lot de cachets, un lot de produits pharmaceutiques et 750 000 F CFA, des mains de ces deux présumés cyber délinquants. En plus d'eux, deux autres personnes dont, une femme, ont eu recours aux services du groupe en se procurant des produits.

La dame a été aussi déférée au Tribunal de grande Instance (TGI) Ouaga I. Parmi eux, un agent de santé, des élèves des centres de formation professionnelle de santé, des agents commerciaux, un délégué médical. Six membres de ce groupe ont été traduits en justice. Selon la BCLCC, plusieurs élèves des centres de formation professionnelle de santé, généralement des étrangers, profitent de leur position de stage dans les établissements sanitaires pour usurper des cachets des supérieurs pour prescrire les ordonnances.

La gare de l'Est, une porte d'entrée

Le 25 novembre 2024, le commissariat central de police de la ville de Ouagadougou et le service régional de la police judiciaire du Centre annonçaient l'arrestation des membres d'un réseau international de vente en ligne de produits d'avortement. Ce réseau est constitué de personnels de santé, de transporteurs qui acheminaient les produits depuis un pays voisin, et de distributeurs. Les membres opéraient sur l'ensemble du territoire national via une page. Les personnes intéressées effectuaient les paiements par monnaie électronique et se faisaient livrer le produit sous plis fermé par des services de livraison.

Grâce à la collaboration des populations, les enquêteurs ont réussi à appréhender trois membres actifs du réseau et saisir une importante quantité de produits abortifs.

Bien avant cette sortie du commissariat central de Ouagadougou, l'Ordre des pharmaciens du Burkina Faso, avait saisi la brigade de recherche de la police de

l'arrondissement 5 de Ouagadougou, le 6 mai 2024.

Via une page Facebook, des fournisseurs ventilaient des produits à des coûts compris entre 12 000 et 40 000 F CFA. A son tour, la police a pu démanteler une partie d'un autre réseau de trafiquants de faux médicaments via une page Facebook, en début mai 2024. Ils étaient au nombre de neuf, dont cinq femmes. Dans le groupe, il y avait cinq livreurs, deux complices et deux dames qui ont pratiqué l'avortement.

Selon les explications du président de l'Ordre des pharmaciens du Burkina, Dr Nao Nédié, le réseau dispose d'un répondant basé dans un pays voisin, qui convoyait les produits au Burkina, via les transports en commun, couramment appelés les dina, à la gare de l'Est. Une fois réceptionnés, (par un de ses compatriotes, agent de santé résidant à Ouagadougou) les produits sont distribués aux clients par l'intermédiaire des livreurs. La saisie a concerné 117 boites reparties entre trois molécules.

Des peines de prison de 6 et 12 mois, avec sursis

« Après l'analyse des échantillons, il ne s'agissait pas des produits mis sur le marché burkinabè. Ils sont venus d'un pays voisin », confie Dr Nao. C'est ainsi que l'Ordre des pharmaciens du Burkina, partie prenante de la qualité et de la garantie des médicaments a porté plainte contre X, pour exercice illégal, détention illégale de médicaments prohibés. Dans le paquet de la plainte, figure aussi l'atteinte à la santé des populations par la fourniture de médicaments de qualité douteuse susceptibles de provoquer des empoisonnements massifs. Déférés le 17 mai 2024 au parquet du Tribunal de grande instance Ouaga II (TGI Ouaga II), les neuf prévenus ont comparu, le 2 août 2024 et jugés pour des faits d'IVG, de complicité d'IVG et de complicité de tentative d'IVG.

Au verdict, ils ont été tous reconnus coupables. Trois ont été condamnés à une peine d'emprisonnement de 12 mois assortie de sursis et une peine d'amende ferme de 500 000 F CFA. Les six autres ont été condamnés à 6 mois avec sursis et une amende ferme de 250 000 F CFA.

A Koudougou, une mère de quatre enfants avait été déférée au parquet, le 29 novembre 2021 pour flagrant délit d'IVG, sur un foetus de sept mois. En décembre 2021, le TGI de Koudougou, l'a condamnée à une peine d'emprisonnement de

12 mois et une amende de 250 000 F CFA, le tout assorti de sursis. Elle a été condamnée à payer une somme de 50 000 F CFA à sa voisine à titre

de dommages et intérêts, puisque, c'est dans la latrine de cette dernière, qu'elle avait abandonné le foetus. Le tribunal l'a également condamnée aux dépens.

La régulation aux petits pas

Toutes ces sanctions sont conformes aux articles 383 à 390 du code pénal burkinabè. A titre d'exemples, l'article 383 stipule que « est puni d'un emprisonnement de, un à cinq ans et d'une amende de 300 000 F CFA, à 1500 000 F CFA, quiconque, par aliments, breuvage, médicaments, manoeuvres, violences ou par tout autre moyen, procure ou tente l'avortement d'une femme enceinte, ou supposé enceinte, qu'elle y ait consenti ou non.

Si la mort en est résulté, la peine est un emprisonnement de 10 à 20 ans. La juridiction saisie peut en outre, prononcer l'interdiction professionnelle et /ou l'interdiction de séjour pour une durée qui ne peut excéder cinq ans ». Et l'article 388 de poursuivre qu'est puni d'un emprisonnement de deux mois à deux ans et d'une amende de 50 000 à 600 000 F CFA ou de l'une de ces deux peines seulement, quiconque, par tout moyen de diffusion ou de publicité incite à l'avortement.

Le 3 octobre 2024, le directeur général de l'accès aux produits de santé, Dr Zakaria Yabré qui insiste sur les circuits parallèles de ventilation de ces produits abortifs vient en appui avec la loi 2015/CNT portant règlementation de la publicité . Au paragraphe 4, l'article 31 stipule que toute publicité de produits pharmaceutiques ou produits de la médecine traditionnelle est interdite auprès du grand public sous réserve de l'obtention du visa délivré par le ministre en charge de la santé.

Les conditions de délivrance du visa sont précisées par voie réglementaire, à travers l'arrêté n°2017-458 MS/CAB du 17 juillet 2017 portant condition de la publicité sur les médicaments et autres produits pharmaceutiques. Une tâche dévolue à l'Agence nationale de régulation pharmaceutique (ANRP), dont les champs d'actions sont : la régulation des produits de santé (enregistrements, autorisation de mise sur le marché), le contrôle qualité (suivi après mise sur le marché, information et promotion) et la régulation des établissements pharmaceutiques.

L'article 3 de la publicité revient en détail sur le support de communication utilisé : « la présente loi s'applique à tout média, utilisé comme support publicitaire tels que la radio, la télévision, la presse écrite, l'affichage, les pré-enseignes, les enseignes, l'internet, la téléphonie mobile et tout autre procédé du même type découlant des progrès de la technologie dans le domaine de la communication ». Et l'article 4 de poursuivre que l'Etat assure la régulation du secteur de la publicité par le biais de l'instance nationale chargée de la régulation du secteur de la communication avec le concours des structures compétentes. Un aspect qui concerne le Conseil supérieur de la communication (CSC), qui a vu ses compétences élargies à la régulation des réseaux sociaux, en novembre 2023.

Dans une correspondance du 29 octobre, en réponse à notre demande d'entretien sur le sujet, le président de l'institution, Wendingoudi Louis Modeste Ouédraogo, reconnait ne pas disposer pour le moment des données spécifiques sur l'ampleur du phénomène de l'avortement à travers les réseaux sociaux numériques. « Pour l'instant, le monitoring de ce secteur porte essentiellement sur le contrôle des contenus relatifs aux faits de l'actualité, à savoir la situation socio-sécuritaire du pays, la désinformation, les discours de haine, la publicité proscrite, etc. », explique-t-il.

Le 16 novembre 2024, au siège de l'institution à Ouagadougou, les services techniques (l'instruction des plaintes et des études, la publicité, et monitoring) déplorent ce mauvais usage des réseaux sociaux. La directrice de la publicité, Roukiatou Petit, confirme que le monitoring en cours ne s'est pas encore penché sur l'analyse de thématiques spécifiques telles que celle faisant l'objet de notre enquête.

Des mises en demeure du CSC

Le sujet, dit-elle, fera désormais partie de leur futur combat. Mais, en attendant l'ouverture de ce nouveau front sur les avorteurs sociaux, le CSC a commencé à sévir, à un autre niveau. En effet, en octobre 2024, un média a été mis en demeure pour un reportage

faisant la promotion de produits pharmaceutiques. Pour l'instance de régulation, il s'agit d'une publicité déguisée sous forme de reportage. Le CSC invite donc ce média à se conformer à la réglementation sur la publicité et à éviter la rediffusion du « publireportage» en cause.

Il exhorte le média à s'abstenir de toute émission ou toute publicité sur les produits pharmaceutiques sans le visa des autorités sanitaires. Le CSC donne également un délai de 15 jours à l'organe pour entreprendre des démarches auprès de son client à l'effet de faire supprimer l'élément incriminé. A la même date, l'organe de régulation a mis en demeure les responsables de la page Facebook

« Santé pharma+ » après des publicités sur les produits pharmaceutiques sans autorisation.

Sur cette page Facebook, le CSC a recensé des publications d'images et d'écrits faisant la promotion de produits pharmaceutiques. Il s'agit notamment de publicités sur les TDR (Test de Détection Rapide) de la dengue et du paludisme, sur des produits pour l'hépatite B, des tests de grossesse, des désinfectants en comprimés, des tensiomètres, des thermomètres, etc. Le CSC dénonce également sur la même page, un écrit intitulé « Santé pharma+, le professionnel de l'équipement médical », où figure un contact téléphonique.

L'autorité de l'instance s'exerçant sur les comptes et les pages des réseaux sociaux cumulant au moins 5000 followers et sur tout média utilisé comme support publicitaire y compris Internet, elle estime que « Santé pharma+ » fait de la publicité sur les produits pharmaceutiques, sans l'aval des autorités compétentes. En conséquence, le CSC met en demeure le responsable du compte Facebook « Santé pharma + » de supprimer, sans délai, toutes ses publications sur les produits pharmaceutiques. En cas de non-respect de la décision, le responsable du compte Facebook ouvert au public et dénommé « Santé pharma + » s'expose à la suspension de son compte, prévient le CSC.

A l'endroit de ces deux structures, Savane TV et « Santé pharma + » le régulateur envisage des sanctions de degré supérieur, si ces sanctions ne sont pas respectées dans le temps ou en cas récidive.

Des produits abortifs à une foire

Une foire s'est tenue à Ouagadougou, en début novembre. La pharmacopée a été au rendez-vous. Sur le site, les exposants de ces produits venus d'ailleurs et du Burkina Faso, étaient installés dans des stands, à l'intérieur et à l'extérieur. Ils proposent aux festivaliers une gamme variée de produits, contre presque toutes les pathologies. Il y en avait même pour « soigner » les grossesses non désirées. Dans l'un des stands, d'un exposant d'un pays étranger, résidant au Burkina Faso, il y avait des produits abortifs.

Ce dernier venait de presque tout ventiler, au prix unitaire de 4 000 F CFA, la boite. Nous nous sommes présentée à lui comme une débutante dans le business de ces produits, pour l'achat d'une dizaine de boites. « Je suis venu avec beaucoup de boites, mais les gens sont venus prendre. Il ne reste que trois boites à mon niveau. Ce sont des produits bio et sans effets secondaires, contrairement aux produits pharmaceutiques. Par conséquent ils ne suffisent pas », a répondu notre interlocuteur.

Quelques échanges dans sa langue d'origine, avec son compatriote dans le stand voisin, il obtient trois autres boites pour nous. Au finish, ayant acheté d'autres produits, il nous donne les sept boites à 2500 F CFA l'unité. Ces boites, sorties de l'antichambre de son stand étaient sans étiquettes. A l'intérieur de chaque boite, il y a soixante petits comprimés de couleur verte. Pourtant, le règlement général de cette foire interdisait les produits contrefaits et de la pharmacopée. Ils sont strictement interdits et tout contrevenant s'expose à des sanctions conformément aux lois et règlements en vigueur au Burina Faso.

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