Les habitants de la ville des Mille ont accueilli la nouvelle année dans la joie, marquant la fin de 2024. Chacun a toutefois célébré l'arrivée de 2025 à sa façon, selon ses ressources.
Une nuit de fête partout. Bonne année 2025 ou « tratry ny taona » ! Ce voeu résonnait à minuit dans toute la ville, accompagné d'embrassades et de souhaits de bonheur, marquant le passage de 2024 à 2025. Lors de la soirée du 31 décembre, des gens ont obstrué les rues de la capitale. En famille ou entre amis, plusieurs personnes se sont donné rendez-vous dans des endroits très fréquentés. « Pour notre cas, avec les enfants, nous avons choisi les jouets à Antanimbarinandriana », explique Valimbavaka, une mère de famille ayant emmené ses enfants là-bas au réveillon du Nouvel An.
Tandis que pour Hanta, une autre mère de famille, l'instant magique s'est déroulé à Ambohijatovo, en admirant les illuminations de Noël. D'autres, quant à eux, ont préféré se promener dans les rues entre amis, profitant d'une ambiance festive. D'autant plus que Dame pluie n'était pas au rendez-vous de la soirée.
Comme chaque année, tout le monde était libre de choisir l'endroit idéal pour passer la nuit de la Saint-Sylvestre. Elle a été célébrée en grande pompe à l'Hôtel Carlton Anosy avec l'événement traditionnel « Golden New Year ». Jerry Marcoss, figure emblématique du Kawitry, a enflammé la soirée en offrant une ambiance survoltée. Les spectateurs, transportés par ses rythmes, ont envahi la piste de danse, attendant avec enthousiasme le passage à minuit. Après avoir adressé ses voeux, l'artiste a ajouté une touche mémorable à la soirée en distribuant du champagne, marquant ainsi cette célébration d'une note festive et conviviale.
Manière simple
« Je préfère passer du temps avec ma famille, et accueillir l'année 2025 à leurs côtés », raconte une jeune femme lors de la soirée à Anosy. C'était également le cas d'une famille qui se rendait au PK0 Soarano. L'ambiance était partagée, tout en restant en famille.
Pour ceux qui n'ont pas eu les moyens de se payer un ticket pour une soirée, ils se sont organisés de manière simple. Des amis, des familles ou encore des voisins se rassemblaient devant leur maison. Se munissant d'une sonorisation, ils pouvaient danser et profiter de l'ambiance jusqu'au petit matin. « Nous sommes complètement immergés dans une très belle ambiance. Toutefois, danser ne suffit pas, il est préférable d'accompagner cela avec des boissons sucrées ou encore alcoolisées », lance Patrick, un jeune homme faisant la fête dans une rue à Anosizato.
Pour une nuit de recueillement et de prière, certaines personnes ont choisi de passer la nuit du 31 décembre à l'église. Tel était le cas de Germaine, une mère de famille et fidèle de l'Église MRE. « Je crois que placer cette année entre les mains du Seigneur serait idéal. Je prie également pour que tout ce qui se passera soit la volonté de Dieu », enchaîne-t-elle lors d'une prière tenue dans le Gymnase Couvert de Mahamasina pendant le réveillon.
L'atmosphère pesante, la situation politique, le délestage, l'insécurité ou encore la cherté de la vie, tout cela n'a pas empêché les gens de faire la fête et de s'immerger dans une ambiance festive. La célébration du Nouvel An se poursuivait pendant la journée du 1er janvier. Les familles se sont donné rendez-vous pour partager des repas ensemble. Aussi, c'était aussi l'occasion pour beaucoup de se promener, notamment à Analakely, où la foule était dense. Cette journée a également été un moment propice pour échanger des voeux de bonheur pour l'année à venir.
