En Côte d'Ivoire, 2025 sera une année électorale majeure, avec la présidentielle notamment. Alors que le chef de l'État, Alassane Ouattara a pris la parole le 31 décembre, les principales figures de l'opposition n'ont pas été en reste. Tour d'horizon.
En Côte d'Ivoire, les voeux du Nouvel An sont aussi un exercice pour l'opposition. Plusieurs figures ont ainsi pris la parole sur leurs réseaux sociaux pour souhaiter une bonne année 2025 aux Ivoiriens et à leurs partisans.
Dans les messages des adversaires du président ivoirien Alassane Ouattara, les attentes autour de la présidentielle d'octobre occupent une grande place. Une élection juste, crédible, apaisée, transparente, inclusive : voilà en effet les termes employés par les différents chefs de partis d'opposition.
Dans son message, Tidjane Thiam a répété son souhait de faire de la politique autrement. Le chef du Parti démocratique de Côte d'Ivoire-Rassemblement démocratique adresse des « voeux républicains » aux autorités. Il écarte tout esprit de revanche, s'il est élu : « Nous devrons gouverner pour tous les Ivoiriens. »
Simone Ehivet a, de son côté, salué les élections apaisées au Sénégal et au Ghana. C'est possible, dit l'ex-épouse de Laurent Gbagbo. Elle salue aussi Netumbo Nandi-Ndaitwah, première femme élue présidente de Namibie le mois dernier. Pour la patronne du Mouvement des générations capables (MGC), le choix des Namibiens est parlant.
Le chef du Front populaire ivoirien (FPI), Pascal Affi Nguessan, souhaite, de son côté, que la présidentielle d'octobre soit un affrontement à la loyale : projet contre bilan.
Enfin, une exception : le Parti des peuples africains - Côte d'Ivoire (PPA-CI) ne formule pas de voeux pour 2025. Mais le parti de Laurent Gbagbo entend réagir la semaine prochaine à l'allocution de fin d'année d'Alassane Ouattara.