Le coordonnateur général de la Génération auto-entrepreneuriat (GAE), Digne Elvis Tsalissan Okombi, a lancé le 31 décembre au Cercle culturel Sony-Labou-Tansi la campagne de financement des activités de 1500 femmes qui vendent dans les marchés domaniaux de Brazzaville.
Pour le début de cette initiative qui s'inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre du projet « Matissa affaires », « Booste ton business », Digne Elvis Tsalissan Okombi a remis des chèques de 100 000 FCFA à un échantillon de deux cents vendeuses issues des neuf arrondissements de Brazzaville. S'exprimant au nom des bénéficiaires, la présidente du marché de 10 FCFA, Yvette Souza, s'est félicitée de cet élan de solidarité de la GAE : « Le geste que vous venez de poser ce jour en nous remettant ces enveloppes crée en nous un nouvel espoir pour cette année 2025 qui commence pour permettre à chacune de nous de renforcer son commerce. Merci beaucoup, que le Dieu vous comble de bonheur et de prospérité », a-t-elle indiqué à l'endroit du bienfaiteur.
Le coordonnateur de GAE a annoncé la poursuite de cet élan de solidarité dans les autres villes du pays, notamment à Pointe-Noire, Dolisie et Ouesso. Selon lui, les 100 000 FCFA octroyés à la veille de la fête de Nouvel An ne sont pas destinés à l'achat de la nourriture, mais pour développer les petits commerces. Il a également invité les autres bienfaiteurs à suivre le pas du président d'honneur de la GAE, sans le nommer, pour soutenir les activités génératrices de revenus des vendeuses.
« La campagne de financement des activités des vendeuses des marchés domaniaux que nous lançons aujourd'hui consiste à financer, appuyer, en collaboration avec certains comités de marchés, 1500 femmes de la ville de Brazzaville. Pour nous, GAE, c'est un message à l'endroit de tous ceux qui sont détenteurs de l'autorité publique, un message pour les entreprises, un message pour tous ceux qui peuvent avoir des moyens. Il est possible qu'avec un peu de volonté, avec le coeur, on peut aider la femme, accompagner la mamelle nourricière. Si on veut réellement lutter contre la pauvreté, ce n'est pas avec les séminaires de renforcement des capacités, des discours dans les salles climatisées. Il faut tendre la main aux autres », a estimé Digne Elvis Tsalissan Okombi.
