Les femmes exposées aux violences basées sur le genre s'en sortent rarement indemnes.
Survivante. Un mot utilisé pour désigner une femme qui a pu sortir du cercle vicieux de la violence basée sur le genre. Des milliers de femmes et de filles du pays arrivent à retrouver leur dignité avec des appuis et des aides venant d'individus ou encore d'organismes oeuvrant dans la lutte contre ce fléau. Pour beaucoup, l'exposition aux violences se traduit par des conséquences néfastes sur la santé.
La détresse ou encore le traumatisme s'affichent en première liste. Ces femmes et filles sont deux fois plus à risque de faire une dépression selon les données de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Une détresse émotionnelle, qui pourrait être l'origine des risques d'avoir des troubles liés à la consommation d'alcool, ajoute l'organisme. Sur le plan physique, les violences se soldent, dans la majeure partie des cas, par une/des blessure (s).
Soit, 42% d'entre elles si l'on se fie toujours aux mêmes données. Parfois, la violence physique cause le décès de la victime. 38% des meurtres de femmes dans le monde ont été signalés comme ayant été commis par leur partenaire intime.
Alarmante
Bien que des efforts soient menés dans la Grande île, la situation de la violence basée sur le genre demeure préoccupante. Plus d'une femme sur trois a subi au moins une forme de violence sexiste (EDSMD-V). 35% des femmes déclarent avoir subi des violences physiques ou sexuelles depuis l'âge de 15 ans dont 29,4% de violences physiques avec des disparités régionales.
La violence sexuelle représente 13,7% des cas rapportés chez les femmes âgées de 15 à 49 ans en 2021. Les violences basées sur le genre affectent les droits humains. Toutes les régions de la Grande île sont concernées par ce fléau. Les organisations oeuvrant pour la lutte contre ce phénomène affirment que les VBG sont plus répandues dans le Sud du pays. La conséquence en est une vulnérabilité exacerbée des filles et des femmes desdites régions.