Dans une rétrospective sur l'année 2024, James Ramarosaona, vice-président du Haut conseil pour la défense de la démocratie et de l'État de droit (HCDDED), a partagé ses impressions sur l'état de la démocratie et de l'état de droit à Madagascar.
À travers une analyse pondérée, il a mis en lumière des « avancées notables », tout en soulignant les défis à relever. « De mon point de vue, j'ai noté un aspect positif : un cheminement graduel mais significatif de la réaffirmation de l'État de droit dans notre pays », a-t-il déclaré.
Malgré les controverses ayant entouré les élections dans certains districts, James Ramarosaona a exprimé sa satisfaction concernant « la mise en oeuvre effective des dispositions constitutionnelles ». Il a notamment cité l'intégration du 7ème vice-président de l'Assemblée nationale, représentant de l'opposition, comme un tournant démocratique important.
« C'est une avancée démocratique, une nette application des dispositions constitutionnelles malgré des avis quelque peu divergents », a-t-il affirmé. « Bien sûr que cela exige un peu de temps, mais c'est une étape essentielle de l'enrichissement des idées et de l'apprentissage pour les partis représentés à l'Assemblée nationale », poursuit-il.
Pour James Ramarosaona, la démocratie est avant tout un processus complexe, évoluant sous l'influence de multiples facteurs historiques, sociologiques, politiques et culturels. « L'essentiel, je pense, justement pour cette année, c'est de marcher à petits pas vers l'idéal permanent qu'est la démocratie », a-t-il ajouté. Rija R.