À la sortie d'une année électorale un peu difficile pour le parti Tiako i Madagasikara, l'année 2025 se présente comme une année de défi. Les ténors du parti ont ainsi appelé pour plus de solidarité et d'engagement pour tous les partis de l'opposition.
Après avoir dressé un constat d'échec de la première année du deuxième mandat du président Andry Rajoelina ainsi que la situation dans le pays depuis l'arrivée de celui-ci au pouvoir, les élus de l'ancien parti fort du pays, le Tiako i Madagasikara (TIM), surtout son président national, Marc Ravalomanana, lors de la présentation des voeux pour le Nouvel An des membres du parti qui s'est tenu hier, à Faravohitra, ont annoncé leur souhait de poursuivre le « Tolona », la lutte, dans le cadre d'une opposition plus solidaire et d'un TIM plus fédérateur. « Nous devons lutter ensemble, avec les autres partis, groupes de partis et autres organisations », a d'ailleurs déclaré Marc Ravalomanana.
Ouverture
Alors que des élus du parti ont déjà montré leur réticence au maintien de la plateforme Firaisankina, Marc Ravalomanana n'a pas caché la possibilité de l'ouverture à toutes les forces vives de la Nation qui aspirent à un réel changement et à sortir le pays des « dérives vers lesquelles il se dirige. « Selon mon discours de fin d'année, 2024 était une année très difficile pour le peuple malgache, et cette nouvelle année le sera encore plus », a soutenu l'ancien locataire d'Iavoloha, avant d'ajouter « nous vivons actuellement une grave crise économique, sociale et politique. De nombreux Malgaches ne mangent plus trois repas par jour ».
Le TIM est ainsi appelé, selon les explications de Marc Ravalomanana, à jouer un rôle de première place afin de sauver et de reconstruire le pays, détruit par les dirigeants actuels. Et cela doit se faire, selon encore l'ancien président, avec les autres forces politiques.Jusqu'au bout.
Ce fut également l'occasion pour Tojo Ravalomanana, candidat du parti TIM aux dernières élections, dans la circonscription d'Antananarivo Renivohitra de faire son premier discours après les municipales du 11 décembre. En critiquant sévèrement la Commission électorale nationale indépendante (CENI), il reste fidèle aux déclarations de son parti qui rejette les résultats provisoires que celle-ci a proclamé le 20 décembre 2024.
Il a ainsi promis à ses partisans de ne rien lâcher et de poursuivre le « tolona » jusqu'au bout. En tout cas, en attendant la décision du tribunal administratif sur leurs raquettes et les résultats officiels des élections, les dirigeants du parti de l'ancien président préparent déjà leurs partisans sur les éventuelles actions qu'ils comptent mener.