L'année 2024 a été marquée, au Nord-Kivu, par des événements malheureux à travers toute la province : une crise sécuritaire et économique. Elle a été caractérisée par l'occupation de plusieurs villages par les rebelles du M23. Mais également, par des tueries à répétition, attaques à la grenade, des kidnappings, des naufrages et par des conditions précaires pour les déplacés.
Un tableau donc sombre dressé par le consortium composé du parlement des jeunes, société civile congolaise et mouvement citoyen. C'était lors de la conférence de presse organisée jeudi 2 janvier à Goma.
Face à cette évaluation, le consortium appelle à l'action du Gouvernement congolais. Il lui demande d'assumer pleinement son rôle en priorisant la sécurité, renforcer la justice et d'assurer une meilleure gouvernance pour prévenir de nouvelles tragédies.
« Les événements marquant l'année 2024 dans la ville de Goma mettent à lumière les multiples failles dans la gouvernance de la RDC, l'inaction et le manque de réponse appropriée du Gouvernement face à cette tragédie répétée soulignent une défaillance de ceux qui gèrent aujourd'hui la RDC. Ces événements démontrent un manque de volonté politique pour répondre aux attentes de la population. Toutefois, il est impératif que le Gouvernement assume pleinement son rôle, tout en décrétant le Nord-Kivu, une province martyr », a affirmé Justin Muhuti, président du parlement des jeunes du Nord-Kivu.
Selon lui, le temps est venu pour les autorités congolaises de restaurer la dignité et assurer la sécurité de la population du Nord-Kivu.
Le consortium interpelle aussi la population à être actrice du changement.
