La rue était dégagée hier. On observe également une faible affluence des visiteurs dans les divers marchés de la ville.
Calme. Une marchande de rue à Analakely nous a affirmé hier qu'elle n'avait encaissé que 20 000 ariary, alors que d'habitude, elle réalise généralement de meilleures ventes. « Les gens ne viennent pas acheter. Ils sont peut-être à court d'argent après les fêtes de fin d'année », a expliqué Josiane Raminoaritiana, la marchande de rue. Cette situation a également été constatée au marché de Behoririka. Étienne, un vendeur de chaussures, se plaint: « La vente est totalement sèche.
Les passants ne font que demander le prix de mes articles sans aucune intention d'acheter », a-t-il lancé. C'était aussi la même situation lors du premier marché hebdomadaire de jeudi à Mahamasina. Il y a eu très peu de monde. « Nous ne faisons que regarder les passants. C'est la galère ! Les gens hésitent sur les prix et nous remarquons une timide affluence des acheteurs. Espérons que la situation s'améliorera la semaine prochaine », a remarqué un fripier à Mahamasina.
Normalement, les gens affluent entre midi et quatorze heures, mais aujourd'hui, il y a très peu de monde. « La vente de lingerie, c'est notre gagne-pain », avance un vendeur à Isotry. Les vendeurs de fruits ou encore les poissonniers ne feront pas mieux.
Vides
Certaines choisissent de limiter leurs dépenses pour des produits non essentiels en cette période de soudure. Toutefois, il existe des personnes qui doivent se rendre au marché pour acheter des articles essentiels. « Je suis partie de chez moi pour acheter des chaussures pour mon fils, car celles qu'il porte actuellement sont quasi trouées. Mais je vais tout d'abord comparer les prix et tenter de marchander », témoigne Santatra Rakotomahenina, une mère de famille qui a fait le tour de Behoririka hier. Quant à Rivo, un revendeur de t-shirts, il doit se rendre au marché chaque fois que ses stocks s'épuisent.
La rue était dégagée hier et avant-hier en raison de la faible affluence des visiteurs dans les différents marchés de la ville. Les endroits habituellement bondés étaient vides hier. « Si nous avons l'habitude de voir une foule immense dans les marchés les plus fréquentés de la ville, comme à Analakely, Behoririka, l'affluence était faible aujourd'hui », a souligné Antsatiana, une jeune femme qui passait à Analakely hier.
« Cela m'est bénéfique, car il n'y a presque pas d'embouteillages. Le risque de retard au travail est écarté », a-t-elle ajouté.
