Le ministre de la Santé, Anil Bachoo, accompagné de cadres de son ministère, a effectué sa première visite surprise de l'année vendredi soir à l'hôpital SSRN. Ce service, qui fonctionne 24/7, nécessite selon lui une vigilance constante. «En tant que ministre, je me dois de suivre le rythme du personnel», affirme-t-il sur le réseau social MNews.
Pourquoi avoir choisi l'hôpital du Nord ? Le ministre indique avoir reçu plusieurs lettres et messages WhatsApp de patients. «J'ai voulu constater de visu la situation à l'hôpital», explique-t-il. Anil Bachoo a salué le dévouement du personnel hospitalier, en particulier celui du centre de dialyse, qui opère sans interruption. «Certains patients viennent à des heures tardives et bénéficient d'un service de qualité. Certes, il existe des manquements, mais le ministère s'emploiera à trouver des solutions», assure-t-il.
Dans la région nord, 360 personnes sont sous dialyse, dont 10 % sont alitées et transportées en ambulance. Le ministre a annoncé que le système de transport de ces patients sera réorganisé pour réduire leur temps d'attente. «Nous leur accorderons toutes les facilités nécessaires pour qu'ils puissent recevoir leurs soins dans de bonnes conditions.» Il a exprimé son soutien au personnel chargé des dialysés, louant leur patience et leur rigueur. À la suite du rapport du Fact Finding Committee (FFC) sur les événements à l'hôpital de Souillac durant la pandémie de Covid-19 (qui a fait 11 décès), le ministre a réitéré son engagement à améliorer les conditions des patients dialysés. «Nous ne voulons pas que ces patients soient 'maltraités' comme dénoncé dans le rapport», a-t-il déclaré.
Par ailleurs, Anil Bachoo a mis l'accent sur l'importance de l'accueil des patients. «Le premier contact à l'arrivée à l'hôpital est crucial. Il faut éviter toute brutalité ou langage inapproprié qui pourrait encore plus décourager le malade. Ces derniers viennent à l'hôpital parce qu'ils ont confiance en les soins qu'ils peuvent y recevoir.» Le ministre a souligné les efforts financiers considérables du gouvernement dans la santé publique et l'importance que ces investissements se traduisent par une amélioration tangible des soins aux patients. «Les malades doivent ressentir qu'ils entrent dans un lieu où leur guérison est une priorité», a-t-il affirmé.
Enfin, Anil Bachoo a annoncé qu'une équipe sera mobilisée pour revoir l'environnement de l'hôpital SSRN. Il a remercié le personnel soignant pour leur dévouement, notamment durant la période festive, tout en reconnaissant la présence de quelques «bre-bis galeuses». «Nous devons nous concentrer sur ceux qui travaillent avec acharnement et les valoriser», a-t-il conclu, en prévoyant d'autres visites surprises. En ce 3 janvier, Anil Bachoo a effectué une visite surprise à l'hôpital SSRN. Il a inspecté les urgences, l'ICU et le centre de dialyse, abordant les plaintes des patients et vérifiant les feuilles de présence, témoignant de son engagement envers un système de santé efficace et rigoureux.
