Burkina Faso: Une année charnière

L'année 2025 est là ! Ses premiers jours s'offrent déjà à un pays et à son peuple aux prises à une adversité sans commune mesure, avec des lueurs d'espoir nourries par tout un pays de voir enfin le bout du tunnel.

La Déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo et l'adresse à la Nation du Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, s'inscrivent dans une dynamique de transcender toutes les épreuves pour rester debout et demeurer dans la dynamique du progrès. Une convergence de vue au sommet de l'exécutif pour poser ainsi les jalons d'une nouvelle ère à tous les niveaux, sur fond d'une adhésion populaire. Les défis sécuritaires pour pacifier totalement le territoire national en même temps que les enjeux de développement sur tous les plans sont au coeur de la gouvernance en 2025.

Le gouvernement et le peuple se trouvent à équidistance entre ces deux nécessités pour que le triomphe soit sans équivoque. Déjà, les changements opérés ces deux dernières années concourent à cet objectif ultime. Mais, il y a encore du chemin à faire. L'année 2025 est donc à la fois celle du renforcement des initiatives, de la consolidation des acquis engrangés et de la réhabilitation d'une Patrie en quête d'une souveraineté véritable. Et tous les leviers sont actionnés dans chaque compartiment de l'Etat pour y parvenir. C'est toute une nation qui opère dorénavant sa mue dans une vision globale avec des axes stratégiques clairement définis.

Dans l'attelage d'un Faso tiré par le patriotisme et l'intégrité, le ton est donné pour que tout citoyen ou toute citoyenne joue sa partition à travers une volonté commune et collective d'écrire une nouvelle page de l'histoire d'un peuple qui a toujours su s'imposer dans l'histoire. L'année 2025 est donc là pour sonner le tocsin et entretenir une synergie d'actions. C'est ensemble dans l'union et l'unité qu'il faut résolument et sereinement suivre les sillons de la reconquête totale du territoire et d'un nouveau pari socio-économique. Dans cette perspective, les ambitions du président du Faso et les engagements du chef du gouvernement sont un faisceau de convictions.

Ce tandem sert déjà de tremplin à toutes les forces vives du pays pour semer les graines du progrès. L'occupation des fronts au cours de l'année 2025 doit se faire ressentir à travers des actes concrets. Chaque Burkinabè est investi du devoir d'être une sentinelle pour la sécurité et la défense nationales ainsi qu'un acteur significatif pour le développement, afin d'accompagner les chantiers ouverts aux quatre coins du pays.

L'année 2025, c'est aussi celle de l'appropriation des idéaux du nouvel espace communautaire, la Confédération des Etats du Sahel (AES) dont l'ossature est en train d'être mise en place aussi bien sur le plan organisationnel que fonctionnel. Les piliers d'un destin unanimement partagé par des Sahéliens, peaufinés par les dirigeants du Burkina Faso, du Mali et du Niger doivent avant tout reposer sur leurs peuples respectifs.

Le couronnement réel d'une telle oeuvre dépendra de leur adhésion sans faille et de leur participation active aux chantiers annoncés afin de réussir là où l'on reproche à la CEDEAO d'avoir totalement échoué. Accomplir la prouesse de mettre les populations des trois pays au coeur de la vision, des choix, des décisions et des ambitions de cette nouvelle ère géopolitique en Afrique reste également un challenge pour les peuples de l'Espace.

La devise de l'AES : « Un Espace-Un Peuple-Un-Destin », ne consacrera les aspirations profondes de la communauté que si elle est appréhendée dans les faits et les gestes de chaque Burkinabè, Malien et Nigérien et traduit cette volonté populaire de briser toutes sortes de barrières pour exprimer un réel désir de constituer une seule et même masse démographique dont l'avenir demeure lié. L'Alliance des Etats du Sahel est avant tout celle de ces trois peuples. L'année 2025 s'annonce donc comme une année charnière .

 

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