Tunisie: La rentrée de janvier s'annonce tendue sur le plan socio-économique

Une grève générale a été observée, hier, dans toute la délégation de Zarzis (Gouvernorat de Médenine) à l’initiative de l’Union locale du travail, la société civile et les habitants de la région. ( Photo d'illustration)

Les enseignants suppléants ont décrété une journée de grève ouverte ce lundi et le boycott du premier jour de rentrée des classes. En cause, le non-versement de leurs salaires depuis plusieurs mois alors qu'ils représentent plus de 12 000 postes dans l'enseignement. Le gouvernement doit aussi faire face à une forte demande en gaz domestique suite aux baisses des températures dans le pays. Des mesures d'urgence ont été prises pour gérer plusieurs nouveaux approvisionnements.

Cette année, les manifestations politiques se sont pour la plupart taries, mais le mécontentement gronde dans d'autres secteurs. Les enseignants suppléants sont en grève ouverte ce lundi suite à la non-régularisation de leur situation depuis le début de l'année scolaire. Beaucoup sont dans des situations précaires et réclament un recrutement.

Le président Kaïs Saïed avait réagi en août dernier à cette problématique qui dure depuis plusieurs années en Tunisie réclamant à la ministre de l'époque des solutions définitives et justes pour la situation de ces enseignants.

Gaz domestique hors de prix

Autre sujet chaud de cette rentrée, la demande pour le gaz domestique qui a doublé en quelques semaines suite à la chute des températures. Le gouvernement a augmenté la production locale, mais importe aussi du gaz algérien qui est arrivé par navire en Tunisie. C'est la seconde cargaison de ce type en dix jours.

Dans certaines régions, des campagnes sécuritaires vont également avoir lieu pour contrôler l'approvisionnement et éviter que les taxis n'accaparent le gaz domestique. Les bombonnes dont le prix est subventionné par l'État sont parfois utilisées dans d'autres secteurs que l'usage domestique.

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