Tunisie: FTDES - « Le ministère doit respecter ses engagements envers les enseignants suppléants »

6 Janvier 2025

Le Forum Tunisien pour les Droits Économiques et Sociaux (FTDES) a tenu, ce lundi, le ministère de l'Éducation pour responsable de la perturbation dans les établissements scolaires due au mouvement de protestation des instituteurs et des professeurs suppléants, qui ont décidé de boycotter la reprise des cours à partir d'aujourd'hui.

Le FTDES estime, dans un communiqué, que ce boycott aura un impact sur des milliers d'élèves et accentuera les inégalités réitérant, toutefois, son soutien au mouvement de protestation observé par les enseignants suppléants et son appel à mettre fin à l'emploi précaire.

Le Forum a rappelé la volonté de l'Etat de mettre fin à l'emploi précaire.

Selon le FTDES, au vu des indicateurs de performance du système éducatif, le ministère de tutelle est tenu de mettre en place des stratégies éducatives plus efficaces, respecter ses engagements et veiller à l'application des droits constitutionnels du personnel éducatif.

A noter que les instituteurs et professeurs suppléants ont entamé ce lundi un boycott ouvert des cours dans tous les établissements scolaires, en raison du non-paiement de leurs salaires depuis la rentrée scolaire et la non publication des textes d'application portant sur leur recrutement.

AllAfrica publie environ 500 articles par jour provenant de plus de 110 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.