Afrique: Le Sénégal en phase de sortir de la liste des PMA
Le Sénégal sort de la liste des pays les moins avancés (PMA), a annoncé un communiqué de l’Organisation des Nations Unies (ONU). En effet, le 19 décembre 2024, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté la résolution A/79/L.49, portant le retrait du Sénégal de la catégorie des PMA.
Selon le document, le pays sortira de la catégorie des PMA le 19 décembre 2029 après s’être vu accorder, à titre exceptionnel, une période préparatoire prolongée de cinq ans (la période standard est de trois ans) pour le permettre de se préparer efficacement à la sortie de la catégorie et d’assurer une transition en douceur hors de la catégorie.
Cette décision fait suite aux recommandations de la Résolution du Conseil économique et social de l’ONU en date du 05 juin 2024 concernant le rapport du comité des politiques de développement sur les travaux de sa 26ème session. Une étape cruciale pour l’avenir socio-économique du Sénégal. (Source allAfrica)
Mali : Amadou Kouffa annonce la mort du Khalife Thierno Amadou Hady Tall dans un audio
Enlevé par les éléments du groupe jihadiste JNIM, le 26 décembre 2024, alors qu’il revenait de la localité de Diabadiala, Thierno Amadou Hady Tall, Khalife général de la confrérie Tidyaniya de Nioro du Sahel, serait mort. Son décès a été confirmé dans un enregistrement audio attribué au chef de la Katiba du Macina, Amadou Kouffa.
L’enregistrement en langue Peulh à l’origine de l’annonce du décès du Khalife général de la confrérie Tidyaniya du Mali dure plus de quatre minutes. Il est attribué par plusieurs sources concordantes à Amadou Kouffa, chef de la Katiba Macina, la branche du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM selon son acronyme arabe) au Centre et au Sud du Mali. (Source maliweb)
Gabon : Léa Bongo Valentin interpelle sur le sort de son époux Noureddin
Dans un message poignant publié sur X (anciennement Twitter) ce vendredi 03 janvier 2025, Léa Bongo Valentin, épouse de Noureddin Bongo Valentin, a exprimé un appel vibrant pour la justice et la vérité. À travers ce message, elle a partagé sa détresse face à ce qu’elle qualifie de “prise d’otage”, tout en formulant le vœu que l’année 2025 soit celle de la réunification de sa famille.
Un appel au-delà de l’intime. Si le ton de cette déclaration est personnel, son impact résonne bien au-delà du cercle familial. L’évocation de menaces, sévices, et humiliations subis par son époux s’inscrit dans un contexte où les interrogations sur la gestion de la transition au Gabon persistent.
Nourredin Bongo Valentin, ancien Coordinateur des affaires présidentielles sous le régime d’Ali Bongo Ondimba, est une figure controversée, accusée de malversations financières dans le cadre de l’opération “Scorpion”. Depuis son arrestation en 2023, son sort reste flou, alimentant les spéculations et divisions. (Source GabonMediaTime)
La situation des médias au Burundi : éclaircies et zones d’ombre en 2024
En 2024, la situation des médias au Burundi a suscité de nombreuses discussions et analyses. Bien que certaines avancées aient été enregistrées, le climat reste marqué par des restrictions et des pratiques qui soulignent la fragilité des libertés de la presse dans le pays. Retour sur une année mouvementée pour les professionnels des médias et les instances réglementaires.
En 2024, le Burundi a progressé au classement mondial de la liberté de la presse en se hissant au 108ᵉ rang sur 180 pays, avec un score de 51,78 points. Cette avancée, bien que modeste, contraste avec la 114e place occupée en 2023, où le pays avait enregistré un score de 52,14 points.
Cette progression témoigne d’un certain effort de l’administration du président Évariste Ndayishimiye, qui, dès le début de son mandat, avait lancé un appel à une collaboration accrue entre le gouvernement et les médias avec son célèbre slogan « Never without media ». Cependant, cette lueur d’espoir reste voilée par des réalités persistantes de répression. (Source Iwacu)
Au procès des soupçons de financement libyen, les peines qu’encourent Nicolas Sarkozy et les autres prévenus
Les treize prévenus risquent tous dix ans d’emprisonnement, sauf Eric Woerth. De lourdes peines d’amende sont également encourues, qui peuvent être aggravées en cas de condamnation pour blanchiment jusqu’à la moitié des fonds blanchis.
L’ancien président de la République, d’ex-ministres, des intermédiaires et l’ancien directeur de cabinet de Mouammar Khadafi comparaissent à partir de lundi 6 janvier et jusqu’au 10 avril à Paris. Ils encourent des peines de prison et de lourdes amendes, qui pourraient être aggravées en cas de condamnation pour blanchiment jusqu’à la moitié des fonds blanchis. Des fonds qui atteindraient des millions. (Source Lemonde Afrique)
Conakry sous tension dans l'attente d'une manifestation de l'opposition guinéenne
Conakry est sous tension lundi matin alors qu'une manifestation organisée par l'opposition pour réclamer le départ de la junte en Guinée a été interdite par les autorités.
À bord ou près de blindés et de pick-up de la police et de la gendarmerie, des hommes armés et casqués dispersent tout attroupement et ordonnent à tous de rentrer chez eux, a constaté un correspondant de l'AFP.
Les autorités guinéennes ont interdit dimanche soir la manifestation, affirmant qu'elle n'avait pas été déclarée. "Je vous instruis de prendre toutes les dispositions nécessaires pour garantir la sécurité des citoyens et de leurs biens", a dit le ministre de l'administration du territoire, El Hadji Ibrahima Kalil Condé, dans un communiqué. (Source VOA Afrique)
RDC : Banza prend fonction et menace les groupes rebelles
Le lieutenant-général Jules Banza Mwilambwe a pris les commandes des Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC). Il a été officiellement installé dans ses fonctions lundi par le président Félix Tshisekedi, lors d’une cérémonie retransmise en direct par les médias.
Après avoir reçu les honneurs et le drapeau congolais, il a levé la main droite pour prêter serment de « défendre l’indépendance, la souveraineté et l’intégrité du territoire national contre toute forme de menace, d’invasion ou d’agression, et cela jusqu’au sacrifice suprême ».
Officier artilleur de formation, Jules Banza Mwilambwe succède au général d’armée Christian Tshiwewe Songesha, limogé à la mi-décembre après deux ans à la tête des FARDC. Ce dernier a été nommé conseiller militaire auprès du président Tshisekedi. (Source apanews)
Bénin: Paul Hounkpè remobilise sa troupe pour les élections générales de 2026
Le compte à rebours pour les élections générales de 2026 au Bénin est lancé, et le parti Forces Cauris pour un Bénin Émergent (FCBE) entend bien jouer un rôle clé dans cette échéance.
Sous la direction de son Secrétaire Exécutif National (SEN), Paul Hounkpè, le parti intensifie ses préparatifs avec détermination. Une réunion stratégique des cadres de la formation politique s’est tenue le 5 janvier 2025 à Lokossa. Ce rassemblement de haut niveau visait à mobiliser les militants et à renforcer l’enracinement du parti sur l’ensemble du territoire national. (Source beninwebtv)
Macron : La France place le Maghreb en première ligne
En cette période où les relations internationales deviennent de plus en plus complexes, la France réaffirme son engagement envers le Maghreb, et plus particulièrement envers le Maroc. Lors de la 30e conférence des ambassadeurs français, tenue ce lundi 6 janvier 2025 à Paris, le président français Emmanuel Macron a officialisé l’inclusion des pays du Maghreb dans la stratégie diplomatique de la France pour l’Afrique à l’horizon 2025.
Le président français a souligné que cette collaboration, établie en étroite concertation avec le Roi Mohammed VI, vise à embrasser tous les domaines, allant de l’économie aux projets culturels. Avec un esprit dit « sans précédent », cet accord se veut le catalyseur d’une nouvelle ère de coopération entre les deux nations. De plus, Macron a mis l’accent sur l’importance d’instaurer des projets qui touchent directement le cœur de l’Afrique, soulignant ainsi l’importance d’une vision unifiée pour redéfinir la perception régionale de la France. (Source hespress)
Cameroun : après l’incident à l’aéroport de Garoua, Camair-Co s’excuse et rassure
La compagnie de transport aérien revient sur les circonstances de l’incident et donne les assurances sur la poursuite du programme d’exploitation.
Un incident s’est produit le 05 janvier 2025 au cours du vol régulier QC222 à destination de Garoua. A l’approche de l’aéroport de ladite ville, capitale régionale du Nord, « une dépressurisation en cabine » a eu lieu. Elle a nécessité un « déploiement immédiat des masques à oxygène par l’équipage dans un souci de confort pour les passagers », relate Camair-Co dans une communication.
L’entreprise ajoute que « l’équipage a immédiatement effectué une descente contrôlée et un atterrissage en toute sécurité à l’aéroport international de Garoua, conformément aux procédures définies par le constructeur ». Après le débarquement normal des passagers et de l’équipage, l’appareil a été mis à la disposition des équipes techniques aux fins de contrôle. (Source journal du cameroun)