L'enquête est loin d'être terminée. Selon nos sources, d'autres personnes pourraient être convoquées dans ce complot de «defraud public funds». L'Anti-Money Laundering Unit (AML) du Central Crime Investigation Department pourrait ainsi bientôt élargir la portée de l'enquête. Ce développement pourrait entraîner une série de révélations sur un éventuel réseau de fraude, avec des implications possibles d'autres protagonistes dont des personnalités.
Les autorités continuent de mener des investigations approfondies pour démêler les tenants et aboutissants de cette affaire complexe. Tandis que l'enquête progresse, l'opinion publique reste suspendue aux prochains rebondissements de ce présumé scandale financier. L'ex-gouverneur de la Banque de Maurice, Harvesh Seegolam, se retrouve au centre d'une affaire qui pourrait avoir des répercussions majeures sur le pays.
Arrêté vendredi matin à son arrivée à Maurice, il fait face à une charge provisoire de «conspiracy to defraud public funds». Cette accusation suggère qu'il serait impliqué dans un complot bien orchestré. Le dénouement de cette enquête semble encore loin, car d'autres personnes devraient être prochainement interrogées dans le cadre de cette affaire. Parmi elles, un homme et sa soeur seraient bientôt entendus, et plusieurs autres individus devraient également défiler devant l'AML.
L'enquête a été ouverte dans les plus brefs délais et Harvesh Seegolam a été soumis à un interrogatoire de plus de sept heures vendredi. Les autorités ont également perquisitionné son domicile et l'ont placé en garde à vue. Le processus judiciaire a été scrupuleusement respecté, mais la gravité des accusations pèse lourdement sur l'ancien gouverneur de la Banque de Maurice. Après sa comparution devant la Bail and Remand Court en début d'après-midi samedi, il a été libéré sur parole. Hier, il a de nouveau comparu en cour de Port-Louis, avant de s'acquitter de deux cautions d'un montant total de Rs 500 000 et une reconnaissance de dette de Rs 5 millions.
L'affaire a rapidement enflammé les réseaux sociaux où une partie de la population mauricienne a exprimé son indignation. Les Mauriciens crient à l'injustice et certains n'hésitent pas à exiger que l'ex-gouverneur soit maintenu en prison.