Il n'y a rien à dire : c'est comme, on le dit toujours de façon prosaïque, qu'en 2024, au ministère des Transports, de la Marine marchande et de la Mer, on a fait un carton plein, en termes d'acquis et de réalisations de bonne facture et palpables. Il n'y aura que ceux qui seraient atteints de daltonisme, voire mus par d'autres desseins, qui trouveraient matière à ergoter sur un bilan positif qui parle de lui-même, ce, par des actes concrets.
Ce n'est pas un hasard si le ministre de tutelle, le capitaine de vaisseau Loïc Dieudonné Ndinga Moudouma, se félicite de l'apport de toute la chaîne de travail de son département. « Je tiens à remercier tous les acteurs impliqués dans ces projets - administrations publiques, partenaires privés et organisations parapubliques - pour leur contribution à cette dynamique de transformation », a déclaré le ministre des Transports, dans un document récapitulant, tout le travail réalisé courant 2024.
Un satisfecit qui vaut son pesant d'or. D'autant qu'ajoute le grand artisan de la mise en oeuvre de la « vision éclairée » et du « soutien indéfectible » du président de la Transition, le général de brigade, Brice Clotaire Oligui Nguema que « Ce bilan annuel est un reflet de notre travail collectif et un guide pour les Défis à venir. Ce document illustre les efforts collectifs réalisés pour moderniser nos infrastructures, renforcer nos capacités opérationnelles Conformément à la vision des plus hautes autorités. Ensemble, nous continuerons à bâtir un système de transport moderne, inclusif et performant, capable de répondre aux attentes de notre nation et de préparer un avenir meilleur pour chaque Gabonais. »
Le sérieux envol du transport aérien gabonais
En effet, on a noté plusieurs actions fortes l'année dernière au département des Transports du nouvel envol, et pourquoi, essor de tous les secteurs d'activités. Une transformation manifeste du transport au Gabon sous l'impulsion du CTRI avec des actions fortes. À preuve : dans le domaine du transport aérien, le Gabon a fait un bond quantitatif et qualitatif avec une flotte répondant aux standards internationaux, avec l'acquisition de cinq (5) avions dont 3 (dont 2 ATR-72-600 et un Airbus A320-232) pour la compagnie aérienne nouvellement créée, Fly Gabon, parmi lesquels et deux aéronefs pour la flotte présidentielle.
S'agissant de l'étendard gabonais qui vole depuis août dernier dans le ciel, sous les ailes de Fly Gabon, le président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, lors de son lancement officiel avait déclaré : « Cette compagnie obéit à notre volonté de maîtriser le secteur du transport aérien national. Elle nous permettra de retrouver la grandeur de notre pays sur la scène internationale. » Et le ministre des Transports, dans la même veine, renchérit à cet effet que « cette ambition guide nos efforts pour faire de Fly Gabon un acteur incontournable et une fierté nationale ».
D'autres points forts dans le secteur aérien ne sont pas en reste pour la modernisation véritable de ce domaine, notamment des aéroports de plusieurs chefs-lieux de provinces, du renforcement des capacités des installations aéroportuaires, pour une mise en conformité avec les standards internationaux et des personnels, véritable cheville ouvrière du renouveau aéronautique du Gabon, avec, par exemple, la construction d'un centre professionnel pour la formation aux métiers de sûreté et sécurité aérienne et la formation de 116 jeunes Gabonais à l'école africaine de la météorologie et de l'aviation civile (EAMAC-ASECNA) en Éthiopie, etc.
Le transport terrestre n'est pas en reste avec le programme Taxi-Gab+. Donner la chance aux nationaux de s'approprier un secteur délaissé à des frères venus d'autres cieux, tel est le voeu pieu du sommet de l'État avec l'octroi de 417 (sur 1000 attendus) véhicules de taxis aux jeunes Gabonais. La première autorité du pays en a fait son cheval de bataille pour voir ses jeunes soeurs et frères se réapproprier ce secteur de transport urbain.
Motif : au cours de la remise des clefs aux 417 premiers récipiendaires, le président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, rappelait : « Progressivement, nous allons permettre que le secteur du transport urbain et suburbain soit dominé par les nationaux. Car, sur près de 30 000 taxis en circulation dans l'ensemble du pays, moins de 10 % sont conduits par des nationaux. Je m'engage à ce que cette statistique change dans les 5 années à venir. » Autrement dit, par le biais de ce programme, les plus hautes autorités entendent renforcer les capacités de transporteurs nationaux. Ce n'est pas.
Le nouveau visage du transport terrestre
Dans le cadre du transport urbain et interurbain public, pour une véritable mobilité des usagers de la route, le ministère des Transports n'a pas moins manqué de penser à la SOGATRA et à TransUrb. Il y a ces avancées notables : « acquisition de 10 bus par la société TransUrb de marque Mercedes, dans l'optique de renforcement des capacités opérationnelles ; ouverture de la ligne Libreville-Mouila, qui va s'étendre jusqu'à Lébamba, via Ndendé-Tchibanga dont l'agence permanente se situe au PK8... » Sans oublier les projets à l'instar de la « sensibilisation et de prévention routière ; l'organisation de campagnes de prévention et de sensibilisation sur les dangers de la route » et autres initiatives, via des réformes mises en branle par le département en la matière, pour le grand bonheur de tous les usagers de la route.
La vie en bleu du secteur Maritime
Quant au secteur maritime, le ministère des Transports n'a pas lésiné sur les moyens pour relancer un secteur dans un coma végétatif. La tutelle qui a pensé à un véritable transport maritime interurbain pour les liaisons Libreville-Port-Gentil et Lambaréné-Libreville, pour la mobilité des usagers, il y a eu les acquisitions de plusieurs embarcations modernes : « 3 navires par la C2N2I de type LCT mixte conçus pour le transport de passagers et de fret ; un (1) bateau de 800 places ; et un (1) bateau de 500 places. »
Côté réformes dans le secteur maritime, on peut citer, entre autres, le « projet de décret portant création, attributions, organisation et fonctionnement de la Direction générale de la Mer ». Ce projet de décret est en cours d'élaboration : programme de modernisation des moyens d'intervention de la marine marchande ; acquisition pour la marine marchande de 2 bateaux médiant. » Mais également le « renforcement des capacités pour le commerce extérieur bas carbone ; la mise à disposition d'experts pour le renforcement des capacités du comité national de facilitation des échanges au ministère du Commerce ; la réalisation d'un rapport d'étude et une fiche technique dans le cadre de l'exécution des orientations des plus hautes autorités sur la mise en place du guichet unique du commerce extérieur pour le compte de la tutelle... »
La modernisation de la voie ferrée sur les rails
Dans ce vaste mouvement de restauration tous azimuts des transports au Gabon, le rail n'est pas en reste. Et pour cause. La modernisation du secteur ferroviaire fait partie des priorités du gouvernement gabonais, à en juger par toutes les initiatives pour rebooster ce grand pan qui participe à l'économie nationale. Précisément avec la modernisation et surtout la remise à niveau de la voie ferrée sur un linéaire de 300 km, dont « 225 kilomètres de nouveaux rails ont été posés dans les zones instables du réseau ferroviaire, contribuant ainsi à la stabilisation du réseau et à l'amélioration de la sécurité ».
Sous la houlette du ministère des Transports, on parle déjà de l'acquisition « des deux RAM passagers ; de l'intégration des rames dans le service ferroviaire ; du programme de renouvellement de la voie ferrée (PRN) » ; un programme qui « s'articule en deux phases » avec le « renforcement du réseau sur les sections critiques : des travaux sont en cours pour renouveler et renforcer les sections Alembé-Ndjolé-Lopé et Milolé-Franceville, avec un accent particulier sur la durabilité et la résistance du réseau. »
Au regard de toutes ces avancées et perspectives dans le secteur ferroviaire, le capitaine de vaisseau Loïc Dieudonné Ndinga Moudouma a indiqué : « La construction d'une nouvelle voie ferroviaire est un projet auquel le Président de la Transition, Président de la République, Chef de l'État, le Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, accorde une importance particulière. »
Et il renchérit : « L'année 2024 a également vu des avancées significatives dans d'autres secteurs, notamment la modernisation des infrastructures ferroviaires, la réhabilitation des aéroports et l'acquisition de navires pour le transport maritime. Ces initiatives témoignent de notre engagement à offrir des solutions de mobilité adaptées aux besoins des populations et des acteurs économiques. »
Car, selon toujours Loïc Dieudonné Ndinga Moudouma : « Par sa vision éclairée et son soutien indéfectible, Son Excellence le Président de la Transition, Président de la République, Chef de l'État, le général Brice Clotaire Oligui Nguema a permis de donner une impulsion nouvelle à nos actions, consolidant ainsi le rôle stratégique du secteur des transports dans le développement national. Conformément à la promesse présidentielle visant une société plus équitable et plus juste, nous avons engagé des actions concrètes pour transformer le secteur des transports. »
Les perspectives pour cette année 2025 sont encore nombreuses au département des Transports, où l'on attend les mettre en actes.