Le gouvernorat de la province du Moyen-Ogooué, situé dans le 1er arrondissement de Lambaréné, chef-lieu, a été lundi 6 janvier, le théâtre d'un mouvement de grève observé par les travailleurs de la main-d'oeuvre non permanente, physiquement en colère.
En effet, ledit mouvement de grève à portée nationale, s'inscrit dans le cadre de revendications de leurs droits. En s'exprimant officiellement, Diane Maganga, présidente du collectif de la main-d'oeuvre non permanente du Moyen-Ogooué, a laissé entendre qu'ils ont lancé ce mouvement pour revendiquer leurs droits.
Non sans préciser qu'il figurent trois points principaux dans leur cahier de charges, entre autres l'intégration à la fonction publique, la revalorisation des salaires et bien évidemment l'apurement de la dette de la CNSS. Rien n'est impossible à celui qui croit, dit la Sainte Bible.
Qu'à cela ne tienne, l'on s'interroge si le rêve des travailleurs de la main-d'oeuvre non permanente d'être intégrée à la fonction publique, dans un pays, où des milliers et des milliers des diplômés frappent à la porte de ladite fonction publique peut se réaliser ? Seul le Bon Dieu le sait.
À croire que cette mobilisation qui s'est déroulée devant le gouvernorat s'inscrit sans doute dans un mouvement national, suite à un préavis de grève de deux semaines déposé auprès du gouvernement de la transition.