Par un communiqué transmis à la presse, Action pour les Droits Humains et l'Amitié (ADHA) exprime sa vive préoccupation face à la situation de 31 jeunes agents recrutés dans le cadre du programme étatique Xéyu Ndaw Yi, affectés à la SONAGED. Devant cet état de fait, ADHA interpelle les autorités à compétentes à procéder immédiatement au règlement des arriérés de salaires des agents concernés, mais également à garantir le respect des droits des travailleurs recrutés par l'État.
Selon Action pour les droits humains et l'Amitié (ADHA), « Depuis juillet 2024, ces travailleurs, bien qu'assidus à leurs fonctions, n'ont perçu aucun salaire, bien qu'ils continuent d'assurer leurs fonctions de manière régulière et conformément aux termes de leur engagement contractuel. »
Par ailleurs, « Leurs démarches auprès des autorités compétentes, notamment une demande d'audience adressée au Premier Ministre le 9 décembre 2024, sont restées sans réponse », a fait noter ADHA, dénonçant ainsi un manquement aux textes conventionnels internationales.
L'ONG rappelle en ce sens que cette situation constitue non seulement une violation de l'article 25 de la Constitution du Sénégal, qui garantit une rémunération équitable et régulière, mais du Code du travail sénégalais, en son article L.105, exigeant le paiement des salaires à échéance convenue, ainsi que la Convention n°95 de l'OIT, ratifiée par le Sénégal, protégeant le droit des travailleurs à une rémunération ponctuelle.
Face à cette situation, « ADHA interpelle les autorités compétentes pour procéder immédiatement au règlement des arriérés de salaires des agents concernés mais également à garantir le respect des droits des travailleurs recrutés par l'État, en instaurant des mécanismes de suivi et de contrôle.