Les activités socio-économiques sont restées paralysées, lundi 6 janvier, à Biakato, territoire de Mambasa (Ituri).

Des sources de la société civile locale rapportent qu'il s'agit d'un mouvement spontané de protestation, après la tentative d'assassinat dimanche dernier d'un négociant d'or, lors du braquage de sa maison de commerce par des bandits armés.

Selon les mêmes sources, la victime a été criblée de balles par des bandits armés ayant investi sa maison d'achat d'or vers 19h locales.

Touché au niveau du ventre, ce négociant d'or a été dépêchée à l'hôpital de la place dans un état critique.

Ces bandits armés ont réussi à emporter une grosse somme d'argent et une quantité d'or, dont la valeur n'est pas déterminée.

Dans la nuit de vendredi à samedi, un groupe d'hommes armés a cambriolé le domicile d'un autre opérateur économique de la place.

Le fils et la femme de l'infortuné ont été blessés par balles.

L'ONG Convention pour le respect des droits de l'homme (CRDH) affirme que ce regain d'insécurité à Biakato est causé par la prolifération d'armes à feu, due à la présence sur place de six groupes miliciens Maï-Maï qui se disent des Wazalendo.

Pour sa part, le député national Abdallah Penembaka, élu de Mambasa, condamne cette situation, et en appelle à une attention particulière des autorités compétentes :

« Ces miliciens qui se retrouvent dans nos cités, certains ont été invités par nos autorités afin qu'ils viennent rendre les armes, mais pourquoi le processus ne sait pas continuer ? Donc j'invite les autorités à doubler d'efforts pour anticiper certains fais, et c'est possible de le faire ».

Ces miliciens se sont affrontés dimanche dernier aux FARDC à Makumo, à une dizaine de kilomètres de Biakato, où une personne était décédée et de nombreux miliciens ont été blessés.