Des vagues de personnes déplacées, des suites de combats entre les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et les rebelles du M23 dans le territoire de Masisi, se déversent dans le territoire voisin de Walikale (Nord-Kivu).
Le président de la société civile locale se dit préoccupé par les mauvaises conditions dans lesquelles ces personnes vivent, manquant du strict nécessaire.
« Nous continuons à enregistrer pas mal de déplacés, dont, malheureusement, la situation reste à déplorer, du fait qu'il n'y a pas d'assistance humanitaire. Les enfants passent nuit à la belle étoile, d'autres manquent de médicaments, d'autres manquent un endroit où il faut s'abriter. Même sur le plan éducatif, leur cursus scolaire est suspendu », a déploré Fiston Misona, le président de la coordination de la société civile de Walikale.
Il a ainsi appelé le Gouvernement à rétablir la paix et la sécurité dans la partie Est du pays et a réaffirmé leur soutien indéfectible aux FARDC : « Nous continuons à soutenir les forces armées de la République pour barrer la route au M 23/RDF », a-t-il assuré.
Fiston Misona s'est dit par ailleurs "amèrement choqué par rapport à l'occupation de différentes entités dans la province du Nord-Kivu, qui continue, par les éléments du M23. Pas plus tard que samedi 4 janvier, nous avions malheureusement appris la présence des éléments du M23 au chef-lieu du territoire de Masisi".