Madagascar: Richard Ravalomanana - « Il faut cesser les provocations

Les déclarations récentes des figures de l'opposition suscitent des réactions fermes de la part des tenants du régime. Après les interventions du Premier ministre Christian Ntsay et du ministre des Forces armées Monja Delphin Sahivelo, c'est au tour de Richard Ravalomanana, président du Sénat, de prendre position.

Stabilité

Face aux propos de l'opposant Siteny Randrianasoloniaiko, qui avait affiché sa volonté de se mesurer aux responsables actuels, Richard Ravalomanana n'a pas mâché ses mots. « Il faut cesser ce genre de provocations, car vous ne parviendrez jamais à affronter les forces de l'ordre », a-t-il affirmé, adressant un avertissement direct aux opposants. Ancien général de gendarmerie, le président du Sénat a rapidement rappelé le rôle central des forces de l'ordre dans la préservation de la stabilité nationale.

Loyauté

Richard Ravalomanana est un allié de taille du président de la République. Ancien colonel à la tête du commandement de la gendarmerie d'Antananarivo en 2009, il avait joué un rôle clé dans la répression des mouvements d'opposition sous le régime de transition dirigé par Andry Rajoelina. Cette loyauté indéfectible lui a permis de gravir les échelons après l'élection de l'actuel président de la République en 2018 : membre du gouvernement, sénateur, président du Sénat, et même chef de l'État par intérim.

Sans impact

Aujourd'hui, il reste l'un des défenseurs les plus ardents du pouvoir en place. Selon lui, « l'intérêt national doit primer pour promouvoir le développement », un leitmotiv qui guide son action politique. Il reconnaît toutefois que toute initiative gouvernementale doit s'attendre à des critiques de l'opposition, qu'il juge sans impact significatif sur la vie quotidienne des citoyens.

Troubles

Dans ses récentes déclarations, le président du Sénat, Richard Ravalomanana, a réitéré son engagement pour maintenir la paix et la stabilité dans le pays. « Il n'y aura pas de troubles dans le pays », a-t-il martelé, rappelant les leçons des crises passées de 1991, 2002 et 2009. « Les crises de ce genre n'auront plus lieu », a-t-il ajouté, exprimant sa volonté de prévenir toute tentative de déstabilisation.

Fermeté

Ces déclarations fermes illustrent la posture déterminée des responsables du pouvoir face à une opposition de plus en plus vocale. Selon toujours Richard Ravalomanana, l'ordre et la stabilité restent des priorités absolues dans un contexte où les enjeux de développement sont au coeur des préoccupations nationales. Reste à voir si cette ligne de fermeté suffira à contenir les tensions croissantes entre le pouvoir et ses détracteurs.

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