Soudan: Le ministère des Affaires étrangères renouvelle sa dénonciation des tentatives d'utilisation d'allégations inexactes liées à la situation humanitaire au pays

Le ministère des Affaires étrangères a renouvelé aujourd'hui mardi dans un communiqué sa dénonciation des tentatives d'utiliser des allégations inexactes liées à la situation humanitaire au Soudan comme outil pour s'ingérer dans les affaires intérieures du pays, soulignant que ces allégations visent à porter atteinte à la souveraineté du Soudan, à le déstabiliser et à créer un environnement propice aux interventions étrangères.

Le ministère des Affaires étrangères a expliqué que le défi humanitaire dans certaines zones limitées résulte de la politique délibérée de famine pratiquée par la milice ; Forces de Soutien Rapide (FSR), qui constitue un crime international qui nécessite une condamnation et des responsabilités.

Ci-dessous, SONA fournit une traduction du texte de communiqué:

Le ministère des Affaires étrangères renouvelle sa dénonciation des tentatives d'utiliser des allégations inexactes liées à la situation humanitaire au Soudan comme outil d'ingérence dans les affaires intérieures du pays. Le ministère affirme que ces allégations visent à porter atteinte à la souveraineté du Soudan, à le déstabiliser et à créer un environnement propice aux interventions étrangères, et transformer le peuple soudanais en un peuple de réfugiés et de personnes déplacées totalement dépendant de l'aide humanitaire.

Lors du briefing du Conseil de sécurité tenu le lundi 6 janvier 2025, la délégation soudanaise a présenté ses observations de fond sur le récent rapport d'évaluation intégrée des phases de la sécurité alimentaire (IPC), notant qu'il ne reflète pas une description objective et précise de la réalité de la sécurité alimentaire au Soudan, car le rapport était basé sur des données inexactes en raison de l'absence d'enquêtes sur le terrain depuis 2022. Le rapport a également ignoré les indicateurs scientifiques fiables et n'a pas adhéré au consensus atteint avec les experts nationaux, en plus de le divulguer aux médias avant de le présenter officiellement au gouvernement du Soudan.

Dans le cadre d'une évaluation objective de la situation alimentaire, les prévisions indiquent que la production de maïs et de mil cette saison pourrait se situer entre 7 et 8 millions de tonnes, ce qui dépasse les besoins locaux estimés à environ 4,5 à 5 millions de tonnes. Ces indicateurs donc nient totalement les allégations de famine. Elles soulignent la capacité du Soudan à contribuer à l'amélioration de la sécurité alimentaire régionale.

Le ministère des Affaires étrangères confirme que le défi humanitaire dans certaines zones limitées résulte de la politique délibérée de famine pratiquée par la milice Forces de Soutien Rapide (FSR), qui constitue un crime international qui doit être condamné et rendu des comptes. Le ministère confirme également que les mêmes partis qui l'ont promu en août dernier l'apparition de la famine dans le camp de personnes déplacées de Zamzam et ont considéré l'ouverture du passage « Adré » comme la seule façon d'y remédier, n'ont pas contribué à améliorer la situation malgré cinq mois écoulés depuis l'ouverture du passage, car les milices ont continué à intensifier leurs attaques et leurs bombardements continus sur le camp utilisant de l'artillerie lourde et des drones.

Le gouvernement du Soudan renouvelle son ferme engagement à alléger les souffrances du peuple soudanais, à renforcer la sécurité alimentaire et à s'attaquer aux causes profondes de la crise humanitaire, affirmant son souci constant de protéger la souveraineté et l'indépendance du Soudan.

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