Les partisans du pouvoir ont fait une déclaration commune hier.
« Les Malgaches peuvent-ils encore supporter une crise qu'une minorité veut créer à Madagascar pour ses intérêts personnels ? » C'est la question posée hier, à l'hôtel Colbert, par la plateforme pro-régime composé de différents partis et associations, à savoir, ADN, AKFM, AKFM Fanavaozana, Avana, AVI, Freedom, GFFM, Hiaraka Isika, Liaraike, Maitso, MDM, RPSD, TGV, Groupe Parlementaire GPRI, UPAD, Ny Fireneko. Sans oublier les membres du Leader Fanilo et les sénateurs et députés qui soutiennent le président de la République.
Élections
Répondant à sa propre question, le groupe de partis et d'associations inféodé au pouvoir en place de faire remarquer que « le peuple malgache qui fait déjà face à la flambée des prix et aux problèmes d'alimentation en eau et électricité, n'a pas besoin de trouble politique susceptible d'impacter gravement l'économie ». Et de souligner que « les Malgaches se sont déjà exprimé à travers les élections successives et que les perdants ont l'habitude de crier aux fraudes électorales sans avancer des preuves tangibles. Nous condamnons fermement toute velléité de créer des troubles sous toutes ses formes de la part de l'opposition ».
Statistiques
Nous, ce sont évidemment les partis et... particules gravitant autour du régime qui font remarquer qu' « on est actuellement en pleine phase de redressement du pays en luttant contre la corruption, le trafic des richesses naturelles, la gabegie budgétaire... ». Selon la plateforme proche du pouvoir qui se table sur les statistiques de la Banque mondiale et du FMI, « Madagascar n'est pas le seul pays confronté à des difficultés sur le plan économique et social ».