Comores: Législatives - Comment les candidats du parti au pouvoir veulent convaincre, à l'image de Bacar Mvoulana

Figure politique comorienne Bacar Mvoulana

La campagne pour les législatives aux Comores se clôturera ce vendredi soir. D'ici là, chaque candidat joue ses dernières cartes pour séduire les électeurs. Le 8 janvier 2025, Bacar Mvoulana, l'un des trente-trois candidats de la Convention pour le renouveau des Comores (CRC), le parti au pouvoir, en lice pour ces élections, a tenu son dernier grand meeting à Ntsaoueni, sa ville d'origine, dans la région de Mboude, au nord de la Grande-Comore. Récit.

Enseignant de formation et ministre de l'Éducation nationale depuis juillet dernier, Bacar Mvoulana fonde son programme sur l'éducation, un domaine qui ne laisse pas indifférente Mariama, militante de la CRC : « C'est quelqu'un qui a exercé dans le domaine de l'éducation durant vingt ans de sa vie, c'est un professeur exemplaire qui a su montrer ses performances. »

Non loin de là, Nassuf, la trentaine, a déjà fait son choix : « C'est un intellectuel bien avant. Il connait aussi les ressources dont regorge la région de Mboude. »

Bacar Mvoulana, fort d'une riche expérience dans l'éducation et la microfinance, envisage de tirer parti de ses compétences ainsi que de sa proximité avec les habitants de sa région. « Je vais lancer un processus de modernisation des filières qui sont à l'université, lance-t-il au micro. Je vais faire en sorte qu'il y ait une loi qui régit la microfinance dans le pays. Cette loi n'existe pas jusqu'à maintenant. Je suis convaincu que si la loi sur la microfinance passe à l'Assemblée, les taux bancaires vont baisser. C'est là quelques-uns des projets que je compte mettre en oeuvre ».

Originaire d'une région à forte vocation agricole et halieutique, le candidat de la CRC s'est engagé à formuler des propositions de loi visant à structurer ces deux filières. Son objectif est de créer des emplois et de valoriser les atouts et acquis de sa région.

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