Selon les économistes, la Tunisie a tout intérêt à miser sur l'innovation et les progrès technologiques dans le secteur privé pour accélérer sa croissance et sortir de ce qu'ils appellent «le piège des pays à revenus intermédiaires».
Dans un monde qui carbure aux données et à Internet, les nouvelles technologies ne sont plus un simple effet de mode contribuant accessoirement à la croissance : elles en sont devenues le principal moteur.
A l'aube du XXIe siècle, les économistes ont su mettre des mots sur ce phénomène : l'économie du savoir. Bien qu'en apparence elle puisse sembler une nébuleuse, l'économie du savoir est un concept simple qui repose sur quatre composantes essentielles : les connaissances, les nouvelles technologies, la finance et l'économie de l'innovation.
Gagnant en puissance, elle est aujourd'hui le cheval de bataille des grandes puissances économiques, qui y investissent massivement, car c'est là que se niche la forte valeur ajoutée. D'ailleurs, selon les économistes, la Tunisie a tout intérêt à mettre le cap sur l'innovation et le progrès technologique pour accélérer sa croissance et sortir de ce qu'ils appellent « le piège des pays à revenus intermédiaires ».