Après le débat sur l'affaire Jean Luce Randriamihoatra, la CENI a réagit, hier, à Alarobia.
La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a déposé une plainte contre X, à la suite des accusations de diffamation, d'injure et de menace de mort. Hier, lors d'une conférence de presse qu'elle a tenue à son siège, à Alarobia, ses responsables ont expliqué que cette plainte fait suite à des actes illégaux survenus récemment, visant à discréditer le travail de la CENI et ses agents. Ceux-ci pointent d'ailleurs du doigt des propos diffamatoires et menaçants à leur encontre, ce qui constitue, selon leurs explications, une violation grave de la loi, notamment de la loi n°2024-006 sur la cybercriminalité. Les autorités compétentes ont déjà enclenché la procédure pour identifier les auteurs de ces attaques.
Accusation de piratage
Le 6 janvier 2025, selon les explications, une intrusion a été détectée sur le site web de la CENI. Les techniciens ont expliqué que bien que le site ait été piraté, l'identité des responsables n'a pas encore été confirmée. Ils ont assuré que les données sensibles sont restées intactes. La CENI a déposé une plainte pour défendre sa position, mais n'a pas accusé formellement Jean Luce Randriamihoatra dans cette affaire. La CENI rassure que des mesures de sécurité renforcées sont en cours pour éviter de futurs incidents et garantir la transparence du processus électoral. Des experts ont confirmé l'attaque, mais l'identité des auteurs n'est pas encore connue.
Une situation en suspens
Le cas de Tojo Ravalomanana a récemment suscité une attention particulière, car ce dernier, bien que candidat à Antananarivo, révèle la CENI, ne figure pas dans les listes électorales révisées. La CENI a précisé que, selon la procédure légale, Tojo Ravalomanana ne pourra être inscrit sur la liste électorale que si le tribunal rend une ordonnance en sa faveur. Autrement dit, tant que le tribunal n'a pas statué sur sa situation, il ne peut pas être inscrit dans la liste électorale, même en tant que candidat.
La CENI reste ferme sur le respect des normes légales et appelle la population à ne pas se laisser emporter par des accusations infondées en soulignant que les voies légales sont la meilleure solution pour traiter les contentieux électoraux. Tseheno Rakotondrasoa, secrétaire exécutif de la CENI a rappelé que la gestion des listes électorales et les modifications de celles-ci sont régies par des procédures légales strictes, et qu'il revient au tribunal administratif de statuer sur toute demande d'ajout ou de retrait d'électeurs. Il fait appel aux citoyens pour qu'ils attendent patiemment les résultats officiels et cessent les accusations infondées contre les agents électoraux. « Nous ne sommes les ennemis de personne. Respectons le choix souverain des électeurs », a-t-il conclu.