L'ONG ADES Madagascar s'engage à préserver les forêts et les moyens de subsistance de Madagascar en produisant des cuiseurs solaires et économes en énergie tout en investissant dans des projets de reforestation, outre la vulgarisation de l'éducation environnementale.
Lors de la dernière campagne de reboisement, ce promoteur a mis en terre 356 000 jeunes plants dont 36% de ces espèces sont plantées en vue de fournir des bois énergies et 23% autres sont destinés au développement de l'agro-foresterie. « Toujours sur ces 356 000 jeunes plants reboisés, 34% d'entre eux sont constitués d'espèces autochtones réservées à la restauration forestière tandis que les 7% restants sont composés d'espèce de bambou ayant un potentiel de croissance rapide que nous venons de cultiver dans nos zones d'intervention. L'objectif consiste à fabriquer des pellets de bambou qui sont des granulés de bois obtenus à partir de l'exploitation des tiges de bambou et qui vont servir de combustibles », a expliqué Jean Sendrahasina Andriananjaniaina, le directeur exécutif éducation et reforestation au sein d'ADES Madagascar.
570 ménages bénéficiaires
Toujours dans le cadre de la promotion de ces investissements verts, cette ONG s'engage à contribuer non seulement à la restauration des paysages forestiers à Madagascar pour lutter contre le changement climatique mais aussi à l'amélioration de la sécurité alimentaire en développant l'agro-foresterie incluant les cultures vivrières.
« En effet, l'aménagement du reboisement des espèces d'eucalyptus destiné aux bois en énergie nécessite au moins sept années pour être exploitable alors que les communautés villageoises partenaires sont très vulnérables. C'est pourquoi, nous avons lancé tout récemment la plantation des arbres fruitiers et les cultures vivrières leur permettant d'améliorer leurs moyens de subsistance et leurs sources de revenu », a-t-il poursuivi. Il est à noter que près de 570 ménages répartis dans les zones d'intervention telles que Matsiatra Ambony, Atsimo Andrefana, Atsimo Atsinanana et Boeny, bénéficient directement de ces projets de reboisement et de reforestation menées par ADES Madagascar via la création d'emplois ou l'exploitation des bois en énergie ou la collecte des récoltes issues de l'agro-foresterie.
Cahiers de charge
En revanche, cette ONG exige aux communautés villageoises partenaires le respect des cahiers de charge en matière de technique sylvicole pour une meilleure survie des plantations sans oublier la sécurisation de leur foncier. « Dans le cadre d'une approche de développement durable, nous nous engageons à assurer le regarnissage des zones reboisées en cas de destruction liée aux aléas climatiques ainsi que le suivi des travaux d'entretien jusqu'à la 3e année de plantation quand on enregistre un taux de survie plus élevé. La mise en place des pare-feu n'est pas en reste », a souligné ce directeur exécutif éducation et reforestation au sein d'ADES Madagascar. À part les organisations partenaires, cette entité travaille directement en partenariat avec le ministère de l'Environnement et du Développement durable pour exploiter les domaines forestiers publics en vue de promouvoir des projets de reforestation et de plantation de bambou destinés à la fabrication de combustible, de grande envergure.
