Luanda — Les commerçants ou personnes morales qui vendent illégalement des boissons alcoolisées peuvent payer une amende de 10 à 180 salaires minimum, dans le cadre du projet de loi sur le régime spécial de disponibilité et de consommation de boissons alcoolisées, en cours de débat dans les commissions de spécialité de l'Assemblée nationale.
Parallèlement à cette mesure, les députés, qui ont débattu vendredi des deux derniers chapitres de ce diplôme, ont également souligné la nécessité de punir les personnes contrevenantes d'une amende pouvant aller jusqu'à 14 salaires minimum.
Jeudi dernier (9 janvier), jour du début du débat, les parlementaires des 1ère, 2ème, 3ème, 4ème, 5ème, 6ème, 7ème et 10ème commissions spécialisées de l'Assemblée nationale ont également défendu l'extension du périmètre de vente des boissons de 300 à 500 mètres des églises, des foyers d'accueil et des cimetières.
La loi actuelle interdit uniquement la vente de boissons alcoolisées dans le périmètre des hôpitaux, des institutions militaires, de la police et des établissements d'enseignement, dans un rayon de 300 mètres.
Concernant le nouveau diplôme, le secrétaire d'État chargé des Affaires hospitalières, Leonardo Inocêncio, a déclaré que la loi proposée vise à décourager la consommation excessive, notamment chez les mineurs, et à supprimer la vente de boissons alcoolisées dans des lieux inappropriés.
Il a déploré le fait qu'un nombre élevé d'intoxications alcooliques aient été enregistrées pendant la période des fêtes.
Le débat le projet de Loi sur le régime spécial de disponibilité et de consommation de boissons alcoolisées précède l'approbation définitive, le 22 janvier.