C'est le premier cyclone que la Grande île va connaître cette année et l'appréhension des autorités responsables est réelle. Madagascar a été épargnée par Chido, contrairement à Mayotte et au Mozambique qui ont subi des dégâts considérables.
Le pays se prépare donc à subir des pertes considérables. Le BNGRC s'est préparé à faire face mais ses moyens sont limités. Tout le monde espère que les impacts de Dikeledi seront les moins graves possibles.
Le Nord en alerte maximum
Les prévisionnistes de la météo affirment que le météore va entrer dans la région de Vohémar. Il ne s'agissait d'abord que d'une tempête tropicale et il va devenir cyclone. Les Malgaches connaissent la force des éléments quand ils se déchaînent. Il y aura des vents de plusieurs dizaines, voire de centaines de kilomètres/heure. Les pluies qui tomberont vont engendrer des crues et des inondations obligeant les populations à quitter leurs habitations et à se réfugier sur les hauteurs, des centres ont déjà été aménagés pour les accueillir.
C'est un véritable drame que la région va vivre. On sait qu'il y aura des victimes. Les destructions d'habitations et des cultures sont des dommages qui nécessitent beaucoup d'investissements pour y remédier. C'est la communauté internationale qui est toujours sollicitée. Les organismes des Nations unies sont les premiers à se manifester. Les séquelles des cyclones qui ont frappé l'île auparavant sont encore visibles dans différentes régions.
Les habitants de Diana et de Sava attendent avec crainte les intempéries qui vont se déchaîner lors de l'entrée de Dikeledi sur le territoire national. Ils vont, s'ils le peuvent, rester à proximité de leur radio ou télévision pour suivre l'évolution de la situation. Cependant, à quelque chose malheur est bon : les précipitations qui vont se déverser sur les autres régions vont faire du bien à l'agriculture et remplir les cuves des centrales hydroélectriques.