Cameroun: Le chef de la police annonce une nouvelle mesure après l'échec des CIN en 48h

11 Janvier 2025

Après l'échec de la promesse de délivrer les Cartes Nationales d'Identité (CIN) en 48 heures avant fin 2024, le chef de la police camerounaise revient avec une nouvelle annonce. Cette déclaration intervient dans un contexte où de nombreux citoyens expriment leur frustration face aux retards persistants dans l'obtention de ce document essentiel.

Une promesse non tenue

En 2023, les autorités avaient promis que les CIN seraient délivrées en 48 heures maximum avant la fin de l'année 2024. Cependant, cette promesse n'a pas été tenue, laissant de nombreux Camerounais dans l'attente et confrontés à des délais souvent longs et imprévisibles.

Les raisons de cet échec sont multiples : problèmes techniques, manque de ressources, et une demande croissante qui dépasse les capacités actuelles de traitement. Face à cette situation, les citoyens ont exprimé leur mécontentement, soulignant l'impact négatif de ces retards sur leur vie quotidienne, notamment pour les démarches administratives, bancaires ou professionnelles.

Une nouvelle annonce du chef de la police

Pour apaiser les tensions et relancer la confiance des citoyens, le chef de la police a récemment fait une nouvelle annonce. Bien que les détails de cette mesure n'aient pas encore été entièrement dévoilés, il a assuré que des solutions concrètes seraient mises en place pour accélérer le processus de délivrance des CIN.

Parmi les pistes évoquées figurent l'augmentation des effectifs dans les centres de traitement, l'optimisation des procédures administratives, et l'introduction de nouvelles technologies pour simplifier les démarches. Le chef de la police a également appelé à la patience et à la compréhension des citoyens, tout en réaffirmant l'engagement des autorités à améliorer le service public.

Réactions des citoyens

Les réactions à cette nouvelle annonce sont mitigées. Si certains citoyens saluent la volonté des autorités de résoudre le problème, d'autres restent sceptiques, estimant que les promesses ne sont pas toujours suivies d'effets concrets. « Nous avons entendu beaucoup de promesses, mais nous voulons voir des résultats », a déclaré un habitant de Yaoundé.

Les associations de défense des droits civils appellent à plus de transparence et à une communication régulière sur l'avancement des mesures promises. Elles soulignent également l'importance de la CIN comme document essentiel pour l'exercice des droits civiques et économiques.

L'échec de la promesse des CIN en 48 heures a mis en lumière les défis logistiques et administratifs auxquels fait face le Cameroun. La nouvelle annonce du chef de la police offre un espoir de résolution, mais sa crédibilité dépendra de la mise en oeuvre effective des mesures promises. Pour regagner la confiance des citoyens, les autorités devront concrétiser leurs engagements et améliorer la qualité des services publics.

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