Nommés récemment au titre du premier trimestre 2025, des officiers supérieurs, subalternes et sous-officiers ont porté leurs galons, le 11 janvier au stade de la Concorde, à Kintélé, lors d'une cérémonie solennelle spéciale présidée par le directeur général de la sécurité présidentielle (DGSP), conseiller spécial du chef de l'Etat, Serge Oboa.
La nomination des éléments de la présidence de la république, tous relevant des structures opérationnelles, s'inscrit dans le cadre des avancements normaux du personnel de l'armée. Ils sont au total deux-cent quarante-six à avoir bénéficié de nouveaux grades, pour le compte du premier trimestre de l'année 2025. Il s'agit de vingt officiers supérieurs (de commandant à colonel) ; cinquante-quatre officiers subalternes (de lieutenant à capitaine) et de cent soixante-douze sous-officiers (grades allant de major à sergent).
Satisfait du travail abattu par le haut commandement militaire au titre des trois premiers mois, le directeur général de la sécurité présidentielle estime que l'obtention des grades est une nécessité pour chaque soldat, mais le défi majeur pour la DGSP consiste à garantir au chef de l'Etat et aux institutions de la nation une sécurité infaillible.
« 2025 est pour nous une année charnière, parce que nous avons le devoir et l'obligation de protéger le président de la République et les institutions de la nation. Nous vous appelons donc à vous identifier dans le travail afin de relever avec plus d'optimisme les défis qui s'imposent à nous en termes de sécurité du chef de l'Etat. Toutefois, je vous enjoins de bannir les comportements déviants tels que le viol, le braquage et le banditisme car quiconque qui se hasardera sera sévèrement frappé sans complaisance, conformément à la discipline militaire », a promis le DGSP, Serge Oboa.
Aux soldats n'ayant pas été retenus au tableau d'honneur, le conseiller spécial du président de la République les a encouragés à travailler durement afin d'espérer bénéficier de la confiance de la hiérarchie au deuxième trimestre, assurant que « le commandement ne laissera personne de côté ».
