Les cyclistes reprennent du service ce dimanche (12 janvier) avec une «Simulation de course» à Sorèze. Pouvez-vous nous expliquer ce nouveau concept ?
Il s'agira d'un entraînement dans des conditions de course pour la sélection avant le départ pour le Tour de Sharjah (24-28 janvier). Ce sont Jean-Claude Chelin et Jean-Philippe Lagane de la commission technique, qui ont décidé de la formule. Il y aura des commissaires pour veiller à ce que tout se passe bien, mais l'épreuve ne sera pas chronométrée et il n'y aura pas de podium. On veut donner un peu de rythme aux sélectionnés. En même temps, l'épreuve est ou- verte aux autres coureurs et ils auront l'occasion de jauger leur état de forme.
Quand est-ce que la sélection nationale met le cap sur les Émirats Arabes Unis pour participer au Tour de Sharjah ? Quel sera le programme entre cette épreuve et le Tour d'Algérie qui débute le 8 février ?
Alexandre Mayer, Au- rélien de Comarmond, William Piat, Hanson Matombé, Toréa Célestin et Jeremy Raboude quittent Maurice le 22 janvier. Ils seront accompagnés de Trevor Court à qui nous avons demandé de rester comme Directeur Technique National (DTN) jusqu'à ce que l'on recrute quelqu'un d'autre. Nous avons trouvé un Airbnb à Dubaï où les coureurs logeront avant de partir pour le Tour d'Algérie (8-22 février). Ils auront la possibilité de s'entraîner sur place, car il y a de longues pistes cyclables. Revenir à Maurice avant de repartir n'est pas une bonne option. Les longues heures d'avion fatigueraient les coureurs.
Sur le plan local, qu'est-ce qui est prévu ?
Le calendrier complet est-il prêt ? Le calendrier 2025 est prêt. Il sera présenté lors d'une conférence de presse sous peu. La première course de VTT aura lieu le 8 février. Ce sera la première manche de la SIS League. Pour la route, on débutera avec le Circuit du Champ de Mars le dernier dimanche de février.
D'autre part, j'aimerais souligner qu'une sélection féminine participera au Tour de Windhoek en Namibie fin février (20- 23). Pour la première fois, cette course aura le statut UCI et ce sera une belle opportunité pour Aurélie Halbwachs-Lincoln, Lucie Lagesse et Julie Staub, qui défendront nos couleurs. Malheureusement, Raphaëlle Lamusse qui avait aussi été sélectionnée s'est désistée pour des raisons professionnelles. Nous essayons de dynamiser le cyclisme féminin, mais ce n'est pas évident d'attirer les filles vers la pratique du vélo.
Au mois de mai, ce seront cette fois les juniors qui iront faire un stage et des courses en France. Six coureurs seront choisis. Michel Thèze et Jean-Philippe Lagane s'occupent de tout organiser. D'ailleurs, cette semaine, il y a eu un camp d'entraînement à Constance, le but étant de créer un esprit d'équipe et une cohésion entre les juniors.
Avez-vous obtenu une rencontre avec le nouveau ministre de la Jeunesse et des Sports, Deven Nagalingum ?
Le ministre Deven Nagalingum nous a reçus, Norbert Froget (vice-président de la FMC) et moi, quelques jours avant la Noël. La réunion n'a duré qu'une quinzaine de minutes, mais nous avons été bien accueillis. Nous avons communiqué nos attentes et nos besoins. Le ministre a été à l'écoute. Il veut faire prospérer le sport. Mais pour cela, il faut des moyens.
Lorsque vous avez pris la présidence de la FMC l'année dernière, vous avez annoncé la mise en place de certains projets. Sont-ils en train de prendre forme ?
La priorité était de remettre les finances à flot. Nous avons deux membres de notre staff administratif qui nous quittent et il faut une réorganisation à ce niveau. Nous avons mis en place des commissions. Il est important de faire progresser les juniors, le cyclisme féminin et le VTT aussi. Il y a le vélo pour tous qui prend un peu plus de temps pour démarrer. C'est Dominique Béchard qui s'en charge.
Les différentes commissions dont le rôle est de rendre le travail de la fédération plus ordonné sont donc déjà opérationnelles ?
Elles ont été constituées et on attend la prochaine réunion du comité directeur pour passer en revue ce qu'elles ont accompli. Chaque responsable donnera un feedback.
La saison 2024 a été prolifique pour le cyclisme mauricien avec de beaux résultats au niveau continental notamment. À quoi peut-on s'attendre en 2025 ?
Je crois que 2025 sera davantage une année de transition. Et ce, pour différentes raisons. Il faut combler le fossé entre les élites et les juniors et les ca- dets. Nous avons plusieurs de nos meilleurs coureurs qui évolueront à l'étranger : Aurélien de Comarmond en Chine, Alexandre Mayer en Angleterre, William Piat en Afrique du Sud, Toréa Célestin en Guadeloupe. Ce sera difficile de les regrouper pour les compétitions, mais j'espère qu'ils seront tous là pour le Tour de Maurice qui aura lieu en août cette année, car cette période convient mieux à Canal+ et TV5 Monde qui diffusent la course.
A Sorèze (dimanche) : Simulation de course de 104 kilomètres
Les coureurs seront en action sur le circuit de Sorèze ce dimanche pour effectuer une «simulation de course». Celleci est organisée plus particulièrement pour les sélectionnés pour les Tours de Sharjah (24-28 janvier) et d'Algérie (8-22 février) afin de les mettre en situation avant leur départ pour les Émirats Arabes Unis prévu pour le 22 janvier.
Le rassemblement se fera à l'arrière des bâtiments de Leal à Pailles et les coureurs effectueront à 20 reprises le circuit Rond-point à l'arrière de Leal - Rond-point Montebello - U-TURN - Rond-point à l'arrière du Swami Vivekananda International Convention Centre - U-TURN - Rond-point à l'arrière de Leal, soit une distance totale de 104 kilomètres. Selon l'avis de course, les coureurs U17, Access, Masters partiront une minute après le passage du premier tour des coureurs Open/U19 et auront un tour de moins à parcourir et tous les coureurs termineront la course après l'arrivée du premier peloton.