Icolo e Bengo — La municipalité de Dande, province de Bengo, a enregistré, au cours des dernières 24 heures, trois premiers cas de choléra, a informé samedi, la ministre de la Santé, Silvia Lutucuta.
En plus, un autre cas a été signalé dans la municipalité de Catete, province d'Icolo e Bengo.
Selon la ministre, qui s'exprimait lors d'une conférence de presse à l'hôpital général Heróis de Kifangondo (HGHK), dans la municipalité de Sequele, province d'Icolo et Bengo, l'Angola a recensé 24 cas de choléra au cours des dernières 24 heures, faisant un total de 119 cas, dont 56 hommes et 63 femmes, âgés de deux à 70 ans.
Dans les provinces à haut risque, à savoir Luanda, Bengo, Icolo e Bengo, a précisé Sílvia Lutucuta, un plan d'urgence et de lutte contre le choléra a été mis en oeuvre.
Le Ministère de la Santé s'apprête en effet à renforcer les mesures de surveillance épidémiologique et de laboratoire, la mobilisation, la communication en matière de promotion de la santé et l'approvisionnement en eau potable, a confié la responsable.
La ministre a ensuite annoncé la création de Centres de traitement du choléra (CTC), d'une capacité de 15 lits à l'hôpital général de Kifangondo et à l'hôpital municipal de Cacuaco (Luanda), épicentre de l'épidémie.
« Nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour combattre la maladie, car l'objectif est de la contenir rapidement », a ajouté la ministre.
Pour interrompre la chaîne de transmission, la ministre a jugé vital de renforcer les mesures de protection individuelle et collective, ainsi que les bonnes habitudes de lavage régulier des mains et d'hygiène alimentaire.
« Nous revenons aux bonnes habitudes de la phase COVID-19 et tout dépend de la sensibilisation », a conclu la dirigeante.
D'autre part, la ministre de l'Éducation, Luisa Grilo, a demandé à l'entreprise de l'Eau l'approvisionnement en eau potable dans les écoles, car certains établissements scolaires sont privés d'eau et d'autres ne sont pas connectés au réseau public.
Le secrétaire d'État à la Communication sociale, Nuno Caldas, a déclaré qu'en raison de ce contexte d'urgence, il est absolument nécessaire que tous les citoyens s'impliquent dans la lutte contre le choléra pour limiter sa propagation sur le territoire national.
Pour améliorer la sensibilisation de la population, le secrétaire a souligné l'importance de transmettre un message actif dans les langues nationales, car une partie des communautés de Cacuaco provient des provinces du nord et du sud du pays.
Dans ce sens, tous les médias traditionnels sont concernés, ainsi que les médias sociaux et autres plateformes numériques.
Le pays a déjà enregistré des épidémies de choléra en 2011, 2016, 2017 et 2023.