Réorganisation. Pour que ceux et celles qui cherchent l'eldorado ailleurs, par le travail, ne soient pas déçus de leurs attentes. Pour que tout se déroule dans les réglementations en vigueur. Aussi, « dans le but de renforcer la protection des travailleurs immigrants, l'ambassade de Madagascar à Maurice a annoncé une refonte significative du traitement des dossiers de recrutement. Cette initiative vise à garantir des conditions de travail plus sûres et équitables pour les travailleurs malgaches à Maurice ».
Dans le concret, « le traitement des dossiers de recrutement est temporairement suspendu afin de mettre en place de nouvelles procédures. Désormais, pour les salaires inférieurs à 30 000 roupies, les contrats et autorisations d'emploi devront être validés par l'ambassade. De plus, les contrats et titres de séjour pour les formations de moins de six mois devront également recevoir l'approbation de l'ambassade », précise le communiqué signé par Albert Camille Vital, ambassadeur à Maurice.
« Les entreprises, à l'exception de celles affiliées à la Mauritius Export Association (MEXA), devront désormais recruter par le biais d'agences enregistrées auprès de l'ambassade. Cette mesure vise à assurer une meilleure régulation et protection des travailleurs », fait savoir les recommandations à respecter désormais.
Pour conclure, « les agences de recrutement mauriciennes opérant à Madagascar sont invitées à se faire connaître auprès de l'ambassade avant le 17 janvier 2025. Cette démarche permettra de mieux encadrer les activités de recrutement et de garantir le respect des nouvelles directives ».
Ces balises devront permettre de mieux gérer la ruée de la main-d'œuvre malgache vers Maurice. Pourquoi ne pas étendre ces mêmes dispositions aux autres destinations favorites des travailleurs malgaches ?