Dans l'univers de la littérature et du théâtre radiophonique, un nom résonne avec éclat, celui de Sandiarivony Zoelson Randrianindrina, plus connu sous le nom de Zo Maminirina. Artiste complet, cet homme est un véritable pilier dans le monde de la littérature malgache, alliant avec brio les rôles d'écrivain, poète, acteur et journaliste culturel. Sa voix, reconnue pour sa magie et sa capacité à s'adapter à tous les personnages, est l'une de ses marques de fabrique.
Depuis son enfance, Zo Maminirina nourrit une passion profonde pour la littérature et le théâtre. Autodidacte, il a appris à jouer au théâtre dans le cadre de son église et au sein de son association scout. C'est ainsi qu'il a forgé son amour pour cet art, tout en s'efforçant de préserver la langue malgache, qu'il chérit profondément, un véritable protecteur de sa langue maternelle.
Son engagement pour la culture malgache se renforce en 1989 lorsqu'il rejoint l'association Faribolana Sandratra, où il partage des liens avec des acteurs emblématiques du théâtre radiophonique tels que Solofo José, Lydiary, Memee, Clara, Gégé Rasamoely, et bien d'autres. Ce réseau de passionnés lui ouvre les portes de la radio et du théâtre, notamment à travers une collaboration avec Solofo José en 1998. Celui-ci lui propose de rejoindre l'équipe de la radio Aceem, avant de continuer à collaborer avec des stations telles que MBS Radio, Radio Don Bosco, RNM, Kolo FM, Radio Fahazavana, Studio Sifaka, et bien d'autres encore.
« Le théâtre radiophonique est un univers fascinant. Il me permet d'incarner des personnages aussi variés qu'un père de famille, un prêtre, un gangster, un médecin... C'est une émission qui captive l'attention, qui divertit et, au-delà de tout cela, constitue une stratégie efficace pour attirer les auditeurs des radios. Elle est un véritable outil commercial », confie Zo Maminirina. En plus de son talent pour la scène, il est également un écrivain prolifique, puisant son inspiration dans la réalité quotidienne pour ses poèmes et romans. Pour Zo Maminirina, tout ce qu'il a accompli vient d'une source supérieure, comme il le dit lui-même en empruntant les mots de Henri Ratsimbazafy: « Anao ireny no nindramiko ».