Les malades internés à l'hôpital général de référence de Bandundu, dans la province du Kwilu, déplorent une prise en charge peu satisfaisante depuis la radicalisation, le 28 décembre dernier, du mouvement de grève des médecins des hôpitaux publics.
Ce weekend, ces malades ont fait remarqué que l'effectif des médecins devant s'occuper d'eux était sensiblement réduit.
Ils affirment que pour le moment, les médecins sont rares dans les pavillons alors que les malades sont nombreux.
« A notre arrivée ici on nous a dit que les médecins sont en grève. Ils viennent rarement pour nous voir aussi en retard. Vers 10h, vous voyez un médecin entrer », a déploré un malade interné à l'hôpital de Bandundu .
« J'ai constaté ici qu'il y a peu de médecins mais beaucoup de malades. Il y a absence de médecins, je n'en ai vu que trois. Ce sont les malades qui payent le pot cassé. Moi c'est grâce à Dieu que mon enfant vit encore. Quand nous sommes arrivés, on a attendu longtemps avant qu'un médecin n'arrive pour le consulter. C'est parce que les médecins ne sont pas nombreux à l'hôpital », témoigne un garde-malade.
Si les médecins membres du SYNAMED sont en grève sèche, ceux du SYMECO, un autre syndicat, avaient eux, suspendu leur mouvement de grève il y a quelques jours.
Le secrétaire exécutif provincial du SYMECO/Kwilu prévient que si le Gouvernement congolais ne répond pas aux revendications des médecins, sa corporation aussi va relancer la grève qu'elle avait suspendue dernièrement.