Un homme de 36 ans a été tué lors d'une attaque à main armée menée par une bande de six individus contre son domicile situé dans le village d'Ampitifirana, fokontany Anjozoro, commune de Mantasoa. Le drame s'est produit dans la soirée du samedi 11 janvier, aux alentours de 22 heures. Épicier de métier, la victime s'apprêtait à se coucher avec sa famille lorsque les malfaiteurs, armés de fusils de fabrication artisanale, ont fait irruption dans la maison en proférant des menaces pour réclamer de l'argent.
Pris de panique, le père de famille a tenté de se lever pour appeler les secours. L'un des assaillants lui a alors tiré dessus, l'atteignant mortellement à la poitrine. La victime s'est effondrée au sol. Profitant de la situation, les malfaiteurs ont fouillé la maison et ont dérobé une somme de 2 000 000 ariary, trois téléphones portables et un téléviseur écran plat de 24 pouces.
D'après les informations recueillies, la famille n'a pu alerter le fokonolona que 30 minutes après le départ des assaillants. Alertés, les habitants ont rapidement transporté le blessé à l'hôpital le plus proche. Malheureusement, il a succombé à ses blessures dès son arrivée. Informés de l'incident, des gendarmes de la brigade de Mantasoa, dirigés par le commandant de l'unité, se sont rendus sur les lieux vers 11 heures pour engager des recherches et tenter de retrouver les malfaiteurs.
Nouvelle attaque à Bevalala
Alors que les forces de l'ordre étaient encore sur place, le commandant d'unité a reçu un autre signalement : une nouvelle attaque venait de se produire dans le village de Bevalala, toujours dans le fokontany Anjozoro. Cette fois-ci, les malfaiteurs, dont le nombre reste inconnu, ont ciblé le domicile d'un exploitant forestier de la localité. Ils ont volé une somme de 1 600 000 ariary ainsi qu'un téléphone portable. Heureusement, aucun blessé n'est à déplorer. Les gendarmes soupçonnent fortement qu'il s'agit du même groupe qui a attaqué à Ampitifirana, en raison du mode opératoire similaire. Cette série d'agressions laisse craindre une aggravation de l'insécurité tant que ces criminels ne seront pas appréhendés.