La République du Congo et le Saint-Siège ont mis en place, le 13 janvier, à Brazzaville une commission mixte de suivi de l'application de leur accord-cadre signé le 3 février 2017 dans la capitale congolaise.
La cérémonie s'est déroulée en présence du secrétaire du Saint-Siège pour les rapports avec les Etats et les organisations internationales, Mgr Paul Richard Gallagher, du ministre de la Coopération internationale et de la Promotion du partenariat public-privé, Denis Christel Sassou Nguesso, ainsi que d'autres membres du gouvernement congolais.
« Je tiens à vous rassurer solennellement de la ferme volonté et de la détermination du gouvernement du Congo à réunir toutes conditions nécessaires au bon fonctionnement de cette commission afin qu'elle puisse accomplir ses missions principales », a déclaré le ministre Denis Christel Sassou Nguesso.
Au nombre des missions confiées à cette commission figurent celles de résoudre par voie diplomatique les difficultés pouvant surgir dans l'interprétation et l'exécution de cet accord-cadre, traiter de manière concertée les questions d'intérêt commun nécessitant des solutions nouvelles, conclure des accords spécifiques sur les questions d'intérêt commun en lien avec l'accord-cadre.
De son côté, Mgr Gallagher a estimé qu'avec la cérémonie de lancement des travaux de la commission mixte pour l'application de l'accord-cadre entre le Congo et le Saint-Siège : « Nous vivons aujourd'hui une journée historique.
L'accord-cadre signé ici à Brazzaville, le 3 février 2017, constitue d'une certaine manière le couronnement d'un long chemin d'amitié positive et d'une collaboration entre le Saint-Siège et le gouvernement congolais ». Le Congo et le Saint-Siège ont établi leurs relations diplomatiques en 2017. Depuis lors, les deux parties ont su entretenir "les relations exemplaires".
La visite de la délégation du Saint-Siège au Congo intervient après celle du président de la République, Denis Sassou N'Guesso, au Vatican le 25 novembre dernier. A cet effet, le pape François et le chef de l'Etat congolais avaient parlé de la coopération bilatérale, des questions liées à la paix et la sécurité, la préservation de l'environnement, avec la décennie d'afforestation et de reboisement.