Le Gouvernement étudie la possibilité d'étendre la gratuité de l'enseignement au niveau secondaire. Cette annonce a été faite par Patrick Muyaya, porte-parole du Gouvernement et ministre de la Communication et des médias, lors d'une interview exclusive accordée à Radio Okapi ce lundi 13 janvier.
Patrick Muyaya a indiqué que la gratuité de l'enseignement, déjà effective au niveau primaire, est en cours de consolidation et pourrait bientôt s'étendre au secondaire. Il a déclaré :
« Au plan socio-économique, je peux parler encore de la consolidation de la gratuité de l'enseignement. Aujourd'hui, le Gouvernement étudie la possibilité de l'étendre au niveau du secondaire. »
Ce projet s'inscrit dans les engagements pris par le Président de la République pour faciliter l'accès à l'éducation pour tous.
Le ministre a également évoqué les efforts du Gouvernement visant à améliorer le pouvoir d'achat des citoyens, un autre engagement du président de la République. Selon Patrick Muyaya, des progrès significatifs ont été réalisés dans ce domaine :
« Nous avions pris l'engagement d'améliorer le pouvoir d'achat du Congolais : c'était le deuxième engagement pris par le Président de la République. Et aujourd'hui, lorsque vous regardez depuis que madame Suminwa est à la tête du Gouvernement, vous allez voir que le taux de change, le cadre macro-économique est plutôt stable. »
Il a également évoqué des mesures concrètes, telles que la baisse des prix de carburants et des denrées de première nécessité, qui d'après lui, contribuent à alléger le coût de la vie pour les ménages congolais.
Malgré ces avancées, Patrick Muyaya a reconnu que le Gouvernement doit continuer à travailler pour répondre aux attentes des citoyens. Il a insisté sur la nécessité d'accroître la production locale et de permettre aux Congolais de vivre décemment, grâce à leurs revenus :
« Ce sont des objectifs que nous avons atteints, mais nous ne nous satisfaisons pas de cela parce que nous devons faire davantage, notamment en accroissant la production locale et en permettant aux Congolais d'avoir la possibilité de vivre décemment avec leur revenu. Et ça, c'est les efforts que nous continuons de faire », a-t-il conclu.