Luanda — La Commission Économique du Conseil des Ministres a examiné, lundi (13), pour soumettre à l'Assemblée Nationale, un projet de loi qui accorde au Président de la République l'autorisation de légiférer sur les principes généraux relatifs à l'organisation et à l'application de la structure indicative des barèmes des salaires et des subventions ou suppléments de rémunération de la fonction publique.
Selon le communiqué final de la première réunion ordinaire de la Commission économique du Conseil des ministres à laquelle l'ANGOP a eu accès, ce diplôme vise à améliorer l'organisation et l'application de la structure indicative des grilles de salaires et des subventions ou compléments de rémunération à accorder aux fonctionnaires et agents administratifs.
Ce faisant, il s'agit d'assurer le respect du principe de hiérarchie salariale et d'amélioration sélective de l'échelle salariale, ainsi que la correction de l'écart salarial existant entre les salariés et agents administratifs inclus dans la carrière technique et les autres carrières du régime général de la Fonction Publique.
La Commission économique a également évalué le décret présidentiel approuvant la Stratégie nationale de sécurité alimentaire et nutritionnelle 2024-2034 (ENSAN II) et le Plan d'action correspondant, documents qui contiennent des orientations stratégiques fondamentales, qui visent à promouvoir un système alimentaire et nutritionnel durable.
La note souligne que cela vise également à assurer l'éradication de la faim et l'accès universel à une alimentation adéquate pour tous les Angolais, en garantissant la préservation des ressources naturelles et en renforçant la résilience alimentaire en Angola.
Le document indique que, dans le cadre du Plan d'action pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle (PASAN II), l'Exécutif souhaite promouvoir une meilleure coordination entre la société civile, les entreprises nationales et les institutions gouvernementales, en combinant des efforts pour l'identification des problèmes et la proposition éventuelle de solutions directrices en vue de l'adoption de mesures aux niveaux juridique et institutionnel, politique, économique et social.
Ces actions visent à garantir que la sécurité alimentaire et nutritionnelle du pays atteigne bientôt des niveaux satisfaisants et plus conformes aux capacités et disponibilités existantes aux niveaux local, régional et national.
Cet organisme a recommandé qu'en vue de répondre aux recommandations de l'Union africaine, dans le cadre du changement progressif des systèmes agricoles vers les systèmes agroalimentaires, le Ministère de l'Agriculture et des Forêts élabore la Stratégie nationale de construction des systèmes agroalimentaires, mobilisant la grande majorité des acteurs, tenant compte des cultures, de la transformation, de la conservation, des pertes post-récolte, de la qualité et de la durabilité des aliments.