- La Commission sud-africaine de la concurrence a recommandé à African Rainbow Capital (ARC) de céder l'une des principales agences de produits frais du pays.
- ARC détient des participations importantes dans RSA Group et Subtropico, qui contrôlent ensemble entre 50 % et 90 % des marchés des produits frais en Afrique du Sud.
- La Commission a constaté que les participations croisées d'ARC dans ces entités faussent la concurrence dans un secteur dominé par quatre agents clés
La commission sud-africaine de la concurrence a recommandé à African Rainbow Capital (ARC), soutenu par le milliardaire Patrice Motsepe, de se désengager de l'une des principales agences de produits frais du pays, en invoquant des pratiques anticoncurrentielles.
ARC détient des participations importantes dans RSA Group et Subtropico, qui contrôlent ensemble entre 50 % et 90 % des marchés sud-africains de produits frais, notamment des produits de base tels que les pommes de terre, les pommes et les tomates. La commission a constaté que les participations croisées d'ARC dans ces entités faussaient la concurrence dans un secteur dominé par quatre agents clés.
La Commission a conseillé au Tribunal de la concurrence d'exiger qu'ARC se sépare de RSA Group ou de Subtropico si elle ne le fait pas volontairement dans les six mois. Cette décision fait suite à une enquête de deux ans sur le secteur des produits frais visant à répondre aux préoccupations relatives à la concentration du marché, à l'équité et à l'inclusivité.
Points clés à retenir
Les conclusions de la Commission de la concurrence mettent en lumière la nature oligopolistique du secteur des produits frais en Afrique du Sud, où quelques agents dominent des marchés essentiels à la sécurité alimentaire. Malgré le grand nombre d'agents, la concentration du contrôle entre quatre entités limite la concurrence, ce qui pose des problèmes d'équité et d'inclusivité. Les 31 recommandations du rapport visent à promouvoir la réforme du marché, à soutenir les agriculteurs émergents et historiquement défavorisés et à remédier aux inégalités systémiques.
Pour l'ARC, l'obligation de désinvestissement constitue une décision stratégique susceptible de remodeler ses investissements agricoles. Le résultat de cette intervention réglementaire pourrait avoir des implications plus larges pour les efforts de l'Afrique du Sud visant à renforcer la concurrence et l'équité dans des secteurs clés, en particulier dans un contexte d'inquiétude concernant l'inflation des denrées alimentaires.